La nécessité de mettre en place des nouvelles approches et nouvelles stratégies pour améliorer la représentation des femmes et des jeunes aux postes électifs et dans les sphères décisionnelles sont entre autres recommandations prises au terme de l’atelier de renforcement des capacités en vue de l’amélioration de la représentativité des femmes et des jeunes aux postes électifs et instances décisionnelles.
« Cela passe par ce que nous avons appelé la mentalité du changement, le développement personnel, la formation, la maîtrise de la loi électorale, la solidarité ainsi que le développement des réseaux et des plateformes d’actions collectives pour l’atteinte de nos objectifs », a indiqué la présidente du Réseau des femmes Sénateurs, Mme Nanette Longa Makinda.
Dans cet élan, l’ensemble des participants audit atelier ont recommandé au gouvernement de veiller à l’application de la loi des quotas de 30% des femmes et des jeunes dans la confection des listes de candidatures au sein des partis politiques, et au niveau des instances décisionnelles. Non sans émettre le vœu de voir être sanctionnées les formations politiques qui ne respecteraient la loi.
L’atelier de renforcement des capacités pour la réduction de la faible représentativité des femmes et des jeunes aux postes électifs et instances décisionnelles, a appelé à la mise en place des mécanismes de collecte des données statistiques sur la participation des jeunes dans des instances décisionnelles et politiques.
Aussi, les participants ont-ils recommandé respectivement, la création d’un réseau de jeunes hommes et femmes leaders politiques influents et la restitution de l’atelier au sein des organisations respectives. Y compris l’élaboration du plan d’action nationale pour l’effectivité de la résolution 1325 adoptée en 2000 par le conseil de sécurité des Nations unies et visant à protéger les violences sexuelles dans les conflits armés les femmes et jeunes filles.
Clôturant les travaux au nom du président d’honneur, Lucie Milébou Aubusson, la présidente active du Réseau des femmes sénateurs du Gabon (REFESEG), Mme Nanette Longa Makinda a appelé les uns et les autres à l’appropriation des connaissances reçues durant les travaux.
« Maintenant que nous avons les clés pour améliorer notre représentation, il me plait de nous inviter, femmes et jeunes à s’en approprier dès à présent afin de briser le sort qui faisait des femmes et des jeunes, des simples accompagnateurs des hommes politiques ; et de nous préparer à engranger des victoires au cours des prochaines échéances électorales », a-t-elle déclaré.
Elle a reconnu la qualité des échanges lors des débats tout en rappelant l’importance de se munir des outils enseignés, pour atteindre l’objectif visé.
« Pendant trois jours, les débats, parfois animés, ont donné lieu à des échanges fructueux dont nous nous sommes mutuellement enrichis. Ces échanges nous ont permis de mieux cerner les enjeux de la participation des femmes et des jeunes à la vie démocratique. Notre diagnostic a conclu à la nécessité de mettre en place de nouvelles approches, de nouvelles stratégies, pour améliorer la représentation des femmes et des jeunes aux postes électifs et aux sphères décisionnelles », a-t-elle indiqué.
« Cela passe par ce que nous avons appelé la mentalité du changement, le développement personnel, la formation, la maîtrise de la loi électorale, la solidarité ainsi que le développement des réseaux et des plateformes d’actions collectives à l’atteinte de nos objectifs », a-t-elle conclu.
Ouvert mardi dernier, l’atelier de renforcement des capacités en vue d’améliorer la représentation des femmes et des jeunes dans des postes électifs et des instances décisionnelles a été organisé par le Réseau des femmes sénateurs du Gabon en collaboration avec le bureau régionale des Nations unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) et le programme des Nations unies pour le développement (PNUD).