Pointée du doigt par le Premier ministre, Emmanuel Issoze-Ngondet, pour sa responsabilité dans l’échec du ramassage des ordures ménagères dans la capitale gabonaise, la société Averda soutient bec et ongles avoir tenu ses engagements depuis son arrivée au Gabon.
Accusée par le Premier ministre, Emmanuel Issoze-Ngondet d’être en partie responsable de l’insalubrité de la capitale gabonaise, Averda rejette en bloc cette accusation et soutient par la même occasion « avoir tenu ses engagements envers son client » qu’est l’Etat gabonais. « A la demande de notre client, les équipes d’Averda ont travaillé avec dévouement jour et nuit et sans relâche afin de rendre la ville aussi propre qu’elle l’était auparavant », souligne l’entreprise dans un communiqué.
Selon cette dernière, ce dévouement s’est fait ressentir par le déploiement de 700 agents et 55 véhicules qui ont permis de doubler la quantité de déchets collectés (Ndlr : entre 500 tonnes et 1000 tonnes journalières). Averda affirme également vouloir accentuer son action au Gabon en dépit d’une dette de l’Etat envers l’entreprise évaluée à 16 milliards de francs CFA. Pour ce faire, la société ambitionne de gonfler son parc automobile. Objectif : « fournir davantage des bennes dans les zones où les déchets s’accumulent rapidement et mener une campagne de sensibilisation afin d’informer les communautés ».
Laquelle campagne permettra ainsi de changer les comportements des populations dans la gestion des déchets et faciliter dans le même temps le travail de l’entreprise. C’est dire que les remarques du gouvernement semblent inappropriées surtout que certains engagements pris par ce dernier dans le contrat conclu avec l’entreprise ne sont pas respectés.