Société« La Redevance audiovisuelle et cinématographique est estimée à environ 100 millions de francs CFA par mois » (Ministre d’État en charge de la Communication)
Publié le mardi 5 juin 2018 | Agence Gabonaise de Presse
Libreville, 05 Juin (AGP) – Auditionné, lundi, par les sénateurs sur la révision du nouveau Code de la communication, le ministre d’État à la Communication et de l’Économie Numérique, porte-parole du gouvernement, Guy Bertrand Mapangou a déclaré que la redevance audiovisuelle et cinématographique destinée à l’amélioration des conditions de travail des hommes et femmes de médias est estimée à environ 100 millions de francs CFA.
Instituée par le nouveau Code de la Communication, la Redevance audiovisuelle et cinématographique, dont les contours ne sont pas clairs jusqu’à ce jour, fait l’objet de plusieurs interprétations. D’où les précisions du membre du gouvernement sur la question aux sénateurs.
« Aujourd’hui la Redevance audiovisuelle et cinématographique (RAC) est effective et on fait tant de bruit. On parle du milliard, mais la RAC c’est environ… pour être transparent, 100 millions par mois et de préciser aussi que dans le même le Code, la RAC n’est pas destinée à payer les indemnités, des primes ou des salaires. La RAC est destinée à améliorer l’outil de diffusion, l’outil de production pour que les conditions de travail des professionnels de la Communication soient améliorées », a déclaré le ministre de la Communication.
Il faut rappeler que l’ordonnance modifiant et complétant certaines dispositions de la loi N° 019/2016 du 09 Août 2016 portant Code de la Communication en République Gabonaise a été soumise aux sénateurs pour ratification. En d’autres termes, ce texte est en discussion au Sénat pour modification de certaines dispositions.
Dans son exposé des motifs, Guy Bertrand Mapangou a fait savoir aux représentants des collectivités locales au Sénat, membres de la Commission des Affaires culturelles sociales et de la Communication, le bien fondé de cette ordonnance. Ce projet de modification porte essentiellement sur les articles 2, 75, 115, 168, 183, 196, et 199.
« Ces 7 articles concernent notamment la Redevance audiovisuelle et cinématographique et la liberté de la presse. Par Conséquent, dans ce texte, on devrait avoir les sanctions qui ont été dépénalisées », a-t-il affirmé.
La modification de ces articles va permettre à ce Code d’être au service des professionnels de la Communication.
Ce texte est actuellement en examen au fond avant son éventuelle adoption en séance plénière.
Présenté en 2016, le nouveau Code de la Communication est en entré en vigueur en janvier 2017. Décrié par les professionnels de la Communication qui n’avaient pas d’ailleurs été impliqués dans le processus de rédaction, l’examen en cours pour modification de certaines dispositions de ce texte découle des résolutions du dialogue politique d’Angondjé.