Sur le terrain librevillois depuis plusieurs mois déjà, cela à travers causeries et autres meetings, le sénateur du deuxième arrondissement de la capitale, Jean Eyeghe Ndong, intervenant dans le cadre de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) de Jean Ping, était au quartier Cocotiers, samedi dernier.
Cette fois, il a été question pour lui et les membres de sa délégation de "parler de notre pays". C'est ainsi que face à ses hôtes, il a fait son analyse des derniers faits d'actualité au Gabon. Le dernier Premier ministre de feu Omar Bongo Ondimba a, entre autres, parler des incidents enregistrés, la veille, à l'ambassade, Haute Représentation du Gabon en France, où des compatriotes sont partis commettre quelques actes que d'aucuns ont qualifiés de "vandalisme" et d'"incivisme".
Selon lui, ces actes comme d'autres, inédits dans notre pays et déplorés à Libreville en début de semaine, trouvent leur justification dans la manière dont la présidentielle d'août 2016 a été gérée. Estimant que le Gabon ayant décidé de copier le système politique français où le jeu démocratique exige que l'on respecte le verdict des urnes, tout processus électoral au Gabon doit être géré comme dans l'Hexagone...
"Tout le monde entier sait que celui qui a été élu ne siège pas à la présidence de la République", affirme Jean Eyeghe Ndong.