Des jeunes de l’opposition reçus par le ministre gabonais du Travail

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Publié le mardi 5 juin 2018 | Agence Gabonaise de Presse

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Arnauld Calixte Engandji Alandji, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Jeunesse chargé de la formation professionnelle

LIBREVILLE - Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la jeunesse, chargé de la Formation professionnelle, Arnauld Calixte Engandji Elandji, a reçu, ce lundi en audience, les jeunes de l’opposition en vue d’échanger sur les questions d’intérêt général.

Suite à un ensemble de communiqués circulaires publiés par ledit ministère, les jeunes de l’opposition ont tenu à rencontrer le ministre gabonais du Travail. Cette réunion d’échanges, axée essentiellement sur les questions d’employabilité et sur les questions sécuritaires, a permis au ministre et aux jeunes de l’opposition, d’examiner la philosophie de cette circulaire pour éviter toute confusion au sein de l’opinion.

Privilégiant un dialogue franc et sincère, le ministre Arnauld Calixte Engandji Elandji a exprimé sa volonté de rechercher les voies et moyens devant aboutir à des solutions idoines. « Il n’est pas question pour moi de regarder les gens en fonction de leur appartenance politique. Ils avaient un certain nombre de questions sur les objectifs, sur la méthodologie qui allait être adoptés pour arriver aux objectifs que nous nous sommes assignés en termes d’amélioration de l’employabilité des jeunes gabonais. Donc, j’ai essayé de leur préciser qu’il est question pour nous d’accepter un certain nombre de réalité que nous avons, notamment la main d’œuvre étrangère sur le territoire, qu’elle est là pour une raison. Il faut trouver cette raison et que lorsqu’on l’a trouve, il faut accepter les bonnes et les mauvaises nouvelles », a expliqué le membre du gouvernement.

Toutefois, il a indiqué qu’on pourra récupérer certains emplois pour les nationaux. Et sur certains métiers, il faudra accepter qu’on ait toujours besoin de la main d’œuvre étrangère. « Et donc, comment est-ce qu’on fait pour que lorsqu’on l’accueille, on puisse ensuite bénéficier soit par des formations, soit par de l’accompagnement ou du transfert de compétence », s’est-il interrogé.

Sur la question relative à l’accompagnement, le ministre Engandji a rassuré qu’ils vont commencer à travailler. « On va démarrer, là où on aura besoin de faire des communications, il faudra qu’ensemble on puisse aller vers les populations cibles transmettre les mêmes messages pour ne pas qu’une partie ou l’autre puisse être instrumentalisée dans cet exercice », a-t-il indiqué.

Selon Ledoux Mbovoue Edou, président du Mouvement citoyen conscient, la question ne doit pas être regardée sur un plan politique. Leur part de responsabilité se situe au niveau de la compréhension de cette initiative dans l’opinion en termes de sensibilisation, de traitement de l’information. Il s’est engagé à accompagner le ministre, afin que les jeunes gabonais puissent trouver des solutions à leurs préoccupations.

Aimé Martial Obiang Mve, homme politique de l’opposition a, quant à lui, déclaré qu’ils sont de la nouvelle génération qui pense changer de logique. « Nous pensons qu’il faut à un moment donné se dépasser. Nous avons été satisfaits du travail élaboré. Nous avons trouvé cette circulaire assez importante, intéressante, dans ce sens qu’elle permettra désormais à ce que les jeunes gabonais puissent intégrer certains domaines sensibles dans lesquels on ne trouvait pas beaucoup de gabonais. Nous allons devoir bénéficier de certaines expériences, notamment de formations de ces frères expatriés qui sont spécialisés dans le domaine », s’est-il réjoui.

CBO/JRB/FSS

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