Contraint à la démission par la Cour constitutionnelle, il a finalement été reconduit par le président. De l’organisation des législatives au plan de relance économique, le Premier ministre gabonais défend mordicus son action.
Nommé en septembre 2016 à la primature, au lendemain de la réélection contestée du président Ali Bongo Ondimba, Emmanuel Issoze Ngondet savait qu’il était voué à recevoir des coups. Ce diplomate a fait le dos rond quand il a été pilonné par l’opposition. Une partie de celle-ci a d’ailleurs finalement accepté de prendre part au dialogue politique qu’il conduisait.
La dernière avanie en date a toutefois été rude : il a été contraint par la Cour constitutionnelle de démissionner. Mais ce politicien madré de 57 ans, passé par les ministères du Budget et des Affaires étrangères, a été reconduit dans ses fonctions par le président, dont il est un proche.... suite de l'article sur Jeune Afrique