En près de vingt ans, le géant mondial de l'agro-business Olam est devenu incontournable au Gabon, qui tente de sortir de sa dépendance pétrolière, au risque de créer des situations de monopoles.
D’abord centré sur l’exportation de bois, le groupe singapourien s’est mis dans la roue de l’ambitieux plan de diversification lancé par le président Ali Bongo Ondimba à son arrivée au pouvoir en 2009, en promettant créations d’emplois et investissements.
Depuis, Olam n’arrête pas, et investit dans de nombreux domaines : agricole, forestier, transports, logistique, santé… En 2010, le groupe agroalimentaire a cofinancé avec l’État une zone économique spéciale (Gabon Special Economic Zone, GSEZ), dont il a la gestion.
Cette zone, située à Nkok, à une trentaine de kilomètres de Libreville, s’inscrit dans un plan plus large: un nouvel aéroport doit être construit par la société aux abords de la GSEZ, et un nouveau port -lié à la GSEZ et exonéré de taxes- a été construit par Olam à Owendo (banlieue sud de Libreville).
17 000 emplois créés en sept ans
L’objectif de l’État est assumé: favoriser l’exportation des productions gabonaises et ouvrir le marché gabonais à de nouveaux acteurs, quitte à parfois bousculer l’ancienne puissance coloniale française présente au Gabon à travers des entreprises comme Total ou Bolloré.... suite de l'article sur Jeune Afrique