Libreville – Les préoccupations majeures des acteurs concernés par le projet de développement des alternatives communautaires à l’exploitation forestière illégale (DACEFI) phase 2, dont la quatrième année d’exécution a atteint ses objectifs, sont de réviser le cadre réglementaire et de renforcer les capacités des agents du secteur.
« En cette dernière année d’exécution du projet phase 2, nous pouvons dire que nous avons quasiment atteint l’ensemble des objectifs visés. Néanmoins, plusieurs préoccupations demeurent, notamment en ce qui concerne le révision du cadre légal et le renforcement des capacités des agents affectés au projet », a souligné Quentin Meunier, le coordonateur du projet DACEFI 2.
Signalons que le projet DACEFI 2 vise la gestion durable des massifs forestiers par les populations de manière à réduire l’exploitation illégale des ressources forestières par le développement d’autres activités telle l’agriculture.
Selon les dirigeants dudit projet, la révision du cadre réglementaire permettra de répondre aux besoins de chaque communauté concernée et que le renforcement des capacités des agents assurera la vulgarisation des activités programme à l’endroit des populations rurales et des acteurs concernés, dont les autorités administratives.
Le directeur général de l’agence d’exécution des activités de la filière forêts-bois, Nsitou Mabiala a expliqué que les experts s’accordent sur ce que plusieurs volets du projet ne sont pas encore atteints et qu’il faudrait donc financer toutes les phases en vue de diffuser le projet dans tout le pays, ce d’autant que le projet DECEFI 2 au Gabon concerne la mise en place des forêts communautaires de la région de Makokou et dans une zone située entre Libreville et La Lopé.