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Haute autorité de la communication : les attentes...
Publié le samedi 2 juin 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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La Haute autorité de la communication (HAC), dont les membres désignés par les Présidents des institutions viennent d’être nommés, est attendue sur la question centrale de la régulation du secteur communication, le respect de l’expression de la démocratie au Gabon et surtout sur le traitement équitable des partis politiques et associations politiques reconnus, etc.

Les autorités gabonaises ont récemment procédé à la matérialisation du souhait des forces vives de la Nation, réunies au dialogue politique d’Angondjé en 2017, en adoptant récemment au Sénat, le projet de loi portant création, organisation et fonctionnement de la Haute autorité de la communication (HAC).

Dans cet élan et conformément aux dispositions légales, M. Raphaël Ntoutoume Nkoghe, journaliste et récemment conseiller du Chef de l’exécutif, a été porté au pinacle de la Haute autorité de la communication (HAC), au terme du Conseil des ministres du 31 mai 2018 dont le communiqué final fut rendu public par le ministre d’Etat, Porte-parole du gouvernement, Guy Bertrand Mapangou.

Au travers de cette nomination qui témoigne de la volonté de s’inscrire dans la légalité, en procédant au renouvellement attendu depuis 2017, des membres du bureau de l’institution. Et, de poursuivre les réformes initiées par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, en vue de consolider le système institutionnel gabonais, les attentes demeurent.

‘’Il nous faut consolider notre système institutionnel, hérité de la Conférence nationale et des Accords de Paris et d’Arambo. Certaines institutions méritent des adaptations et des évolutions aux nouvelles réalités’’, indiquait le Chef de l’Etat gabonais, le 31 décembre 2017, dans une allocution au peuple Gabonais, en réponse, peut-on croire, auxdites attentes.

Hormis la volonté affirmée quant aux réformes institutionnelles, il y a que les attentes de l’opinion restent grandes à bien des égards d’autant que parvenir à réguler en toute indépendance et impartialité le secteur de la communication via la HAC au Gabon, restera un challenge à relever pour les promus pour un bail de 5 ans à la tête de l’institution.

En effet, le Conseil national de la communication qui vient d’être dissout avait des insuffisances, s’accordent à dire les observateurs avertis de la vie publique gabonaise et l’opinion. Non sans relever qu’elle reste une institution partiale, partisane, pour ne pas dire totalement dépendante du pouvoir en place, en dépit de ce que dispose déjà l’article 95 de la Constitution de la République : Le Conseil national de la communication est chargé notamment de ‘’veiller au respect de la démocratie et de la liberté de la presse, à l’accès des citoyens à une communication libre’’.

Des missions loin d’être différentes de celles dévolues à la Haute autorité de la communication, dont les 6 Conseillers membres et son Président, Raphaël Ntoutoume Nkoghé viennent d’être nommés. Elle se chargera de la régulation du secteur communication en sa qualité d’autorité administrative indépendante. Du respect de l’expression de la démocratie et la liberté de la presse sur toute l’étendue du territoire.

Garantir l’accès à une communication libre. Veiller au traitement équitable par les médias publics de tous les partis politiques et associations politiques légaux, le respect par les médias publics des règles et conditions de production, de programmation et de diffusion des émissions relatives aux campagnes électorales, sont autant de missions qui guideraient l’action des conseillers membres fraichement nommés, auxquels devraient s’adjoindre les 2 représentants de la corporation (après élection) .

Bémol, la Hac, constituée majoritairement des acteurs et personnalités dont l’affiliation n’est plus à démontrer, pourrait, sauf exception, remettre au goût du jour, la problématique de l’objectivité des décisions rendues, au terme des réunions des membres du Conseil.

Autrement dit, la Hac saura-t-elle marquer la rupture avec le passé ? La réponse est à retrouver dans le mode de gestion à venir de l’institution, notamment au travers de la sensibilisation des acteurs de médias sur l’éthique et la déontologie avant toute sanction (mise en demeure, suspension, amendes, retrait d’autorisation, etc.).

SM/FSS
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