Selon la Direction générale de l’Economie et de la politique fiscale (DGEPF), l’exécution de la dette publique gabonaise fait ressortir plusieurs observations à la fin de l’année 2017. Il s’agit entre autres, d’une hausse substantielle des règlements, d’un accroissement important des tirages sur financements et d’une légère augmentation du stock de la dette.
Dans ce cadre, poursuit-ton à la DGEPF, le règlement de la dette publique au cours de la période sus-évoquée, a été effectué à hauteur de 777 milliards FCFA, contre 343,1 milliards FCFA à la même période en 2016. Soit une hausse de 126,5%.
Ce niveau s’explique conjointement par les règlements de la dette extérieure qui s’est élevée à 485,3 milliards FCFA, soit une variation de 129,4% par rapport à l’année 2016. Mais également de celle intérieure, à hauteur de 291,7 milliards FCFA, avec une variation de 121,8%, toujours par rapport à 2016.
Dans ce chapitre, le règlement de la dette extérieure a représenté 62,5% du règlement total de la dette en 2017. Il a été plus consacré aux engagements des crédits commerciaux (+192,5%), envers les marchés financiers (+126,6%), les multilatéraux (108,0%), et les bilatéraux (76,6%).
S’agissant du paiement de la dette intérieure, il a connu une hausse de 121,8 % en 2017, comparativement à fin décembre 2016.
Cette augmentation s’explique par les efforts effectués par l’administration des règlements au profit de la dette moratoire (208,1%), du marché financier régional (133,2%) et du système bancaire (52,3%).