Même si la situation s'est déjà améliorée, la récente galère des taxis a, néanmoins, beaucoup fait souffrir les usagers à Libreville.
Arraisonnés en grand nombre pour défaut de paiement de la taxe municipale à la date limite prévue (31 mars), beaucoup d'entre eux avaient cessé leur activité, créant ainsi une rareté dans un secteur aussi important de la vie sociale. Il était affligeant de voir autant de Librevillois éprouver de la peine à se déplacer à cette période.
Mais à bien observer, l'histoire ne cesse de se répéter : chaque année, presque à cette même période, le même problème surgit. Que faut-il donc faire à l'avenir, pour qu'au début de l'année fiscale à la municipalité, les populations ne se retrouvent plus confrontées à une galère de taxis, comme celle d'il y a quelques jours ?
Du côté du Syndicat autonome des taximen du Gabon (Satag), la question semble avoir été abordée, à en croire son président, Jean Stanislas Choukou Leboundou. Afin de préparer les prochaines échéances, la structure syndicale négocie actuellement un partenariat avec une structure bancaire de la place. « S'il est conclu, ce contrat nous permettra d'accéder à des crédits remboursables selon des modalités bien définies. Si les taximen ne parviennent pas, chaque année, à honorer rapidement au paiement de la taxe municipale, c'est en particulier dû à un bon nombre d'autres difficultés et tracasseries auxquels ils font face », a-t-il expliqué.