Libreville - Après la démission annoncée, mercredi dernier, de quatre cadres du parti, les jeunes du Mouvement des jeunes upégistes ont également décidé, ce jeudi 31 mai, de quitter le bateau Union et solidarité (US), formation politique de l’opposition dont le président, Moukagni Iwangou, vient d’intégrer le gouvernement Issozé Ngondet III.
Voulant s’éviter un feuilleton judiciaire de longue durée, quatre des cadres de l’Union et solidarité (US), qui avaient introduit une saisine pour la radiation de son président accusé d’être en porte à faux avec le règlement intérieur de son parti pour avoir intégré le gouvernement Issoze Ngondet III, ont déposé, depuis le mercredi 30 mai à Libreville, leur démission du parti. Le Mouvement des jeunes upégistes (MJU), un mouvement spécialisé du parti, leur a emboité le pas ce jeudi 31 mai.
Considérant désormais l’US comme un parti allié de la majorité, les membres du MJU ont dit avoir pris acte de la décision de leur présidente, Elza Boukandou qui s’en est soustraite, suivant ainsi la même trajectoire qui devrait être confirmée lors de la prochaine convention.
« Nous ne pouvons plus être affiliés à un parti politique de la majorité et dans les plus brefs délais, nous organiserons notre convention nationale élective », a déclaré Régis Manon Eny Ongone, vice-président du MJU.
Se défendant d’être instrumentalisés par le pouvoir pour davantage fragiliser le président de l’US, comme cela est supposé dans les réseaux sociaux, les démissionnaires présents ont du reste précisé que le siège du parti, dont le contrat de bail fait du MJU l’occupant légal, exclut d’emblée Moukagni-Iwangou et compagnie du local.
Ils n’ont pas nié l’information indiquant la création de leur nouveau parti politique, dénommé ‘’Pour le changement’’ (PLC). Anges Kevin Nzigou, Paul Nicolas Nguéma, Elza-Ritchuelle Boukandou et Eric Reddy Moussavou Tchison sont les principaux fondateurs de cette formation politique.