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Arnauld Calixte Engandji Alandji estime qu’il faut ‘’ recenser l’ensemble des travailleurs étrangers’’
Publié le jeudi 31 mai 2018  |  Présidence
Arnauld
© Autre presse par DR
Arnauld Calixte Engandji Alandji, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Jeunesse chargé de la formation professionnelle
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Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Jeunesse, chargé de la Formation Professionnelle a expliqué à Urban FM ce matin que le communiqué du 25 mai 2018 n’établit pas stricto sensu la ‘’gabonisation’’ des emplois. Il s’agit d’un rappel des dispositions réglementaires dont le but est de permettre à la main d’œuvre expatriée de se conformer à la loi en termes de contrat de travail, cotisations sociales et de droit à la retraite. L’échange avec l’équipe de ce programme a permis de revisiter les questions de jeunesse, de formation professionnelle et d’employabilité.

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Jeunesse, chargé de la Formation Professionnelle, Arnauld Calixte Engandji Alandji a estimé ce mercredi 30 mai 2018 qu’il était nécessaire de regarder les questions relatives à la législation du travail de manière froide pour apporter les réponses appropriées. Il ne s’agit pas pour lui de lancer une réforme mais plutôt de ‘’ donner de la cohérence à un dispositif légal réglementaire’’, précisant qu’il ‘’ ne faut pas donner l’impression de dire que nous allons remplacer tous les étrangers par des gabonais. Cela n’a aucune logique, nous allons toujours importer la main d’œuvre’’. Néanmoins, le membre du gouvernement précise que ‘’ Nous faisons que cet import de main d’œuvre étrangère soit flexible là où il est nécessaire et soit interdit là où il n’est pas nécessaire’’.

Interrogé sur le sens à donner au communiqué signé le 25 mai dernier, Arnauld Calixte Engandji Alandji explique en ces termes ‘’ Nous allons recenser l’ensemble des travailleurs expatriés, nous capitalisons la main d’œuvre étrangère et nous allons faire régulariser leurs situations (contrat de travail, cotisations sociales et retraite), nous voulons que tout le monde soit traiter au même pied d’égalité après nous allons regarder les tendances par secteur d’activités afin de dégager les raisons’’. En clair, le communiqué rappel la nécessité pour les travailleurs étrangers, estimés à 300 000 de participer au tissus économique et à la vie de la cité.

En outre, l’Office nationale de l’emploi, l’observatoire nationale de l’emploi et le fonds d’aide à l’insertion et réinsertion doivent être rationalisés ces organismes doivent travailler ensemble. L’observatoire national de l’emploi va démarrer dans le cadre de l’office national de l’emploi en un seul organe.

En ce qui concerne la politique de la jeunesse, le membre du gouvernement reste convaincu que ce soit le Conseil national de la jeunesse ou le parlement des jeunes, ces structures devaient intégrer le parlement, elles doivent se murer en sous commissions dans les deux chambres du parlement. Il s’agit de prendre ces organes qui représentent les jeunes, les greffer aux organes de l’état au lieu de faire les petits satellites. Il faut s’assurer que les politiques publiques prises de zéro à 16 ans soient possibles à 35 ans. Pour la jeunesse, l’orateur y voit cinq axes : la santé, l’éducation, l’emploi, l’entreprenariat et la citoyenneté. Sur l’employabilité des jeunes, la réforme du contrat apprentissage jeunesse apporte une réponse aux disfonctionnement constatés.

Pour ce qui est de la formation professionnelle, l’orateur explique que ‘’lorsqu’on fait un jeune un métier un programme spécifique, on ne l’intègre pas dans une chaîne cohérente. Ce programme doit intégrer le processus que nous avons lancé qui est de détection des besoins, recensement des besoins en termes de formation, définition des programmes dans les centres de formation professionnelle et intégration via le contrat apprentissage dans la vie active. Stratégie à réorganiser : la question de l’orientation (avoir un mélange des talents pour chacune des filières) ; mettre en place un partenariat public privé pour une gestion des centres de formation professionnelle ; impliquer la chambre de commerce’’.

Sur la décision du Président de la République de décembre 2017 sur l’embauche des gabonais (10000 emplois/an), le ministre du Travail affirme que ‘’ l’annonce a été suivie par un cadre réglementaire qui est le ‘’contrat aidé’’ où il est spécifié aux employeurs que lorsque vous créez trois emplois et plus vous êtes exonérez à 100%. Nous allons avec l’ONE regarder les types de secteur qu’il faut pour ces emplois. Il y’aura des contrats d’intérim. Le recensement va apporter des solutions au cas par cas’’.
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