L’emblématique international camerounais Joseph Antoine BELL fut l’invité d’honneur de la cérémonie de lancement de la Nuit du football Africain le 18 février dernier à Abidjan. Dans cette interview exclusive, il annonce sa venue le 22 mai prochain au gala de l’hôtel Ivoire et en profite pour faire certaines précisions.
M. Joseph Antoine BELL, vous avez été l’invité d’honneur de la conférence de lancement de la Nuit du Football Africain le 18 février dernier à Abidjan. Pouvez-vous nous expliquer qu’est-ce qui a motivé votre honorable présence à ce lancement ?
Le flair et la conviction qu’il s’agit d’une initiative qui mérite d’être soutenue.
Tous les événements courus ont eu leurs débuts difficiles que le succès actuel fait oublier.
Selon vous, ce type d’événement comme la Nuit du Football Africain se justifie t-il en Afrique
Il y a beaucoup trop d’événements et d’initiatives pour l’Afrique qui s’organisent ailleurs que sur le continent. Alors quand il y en a un qui nous concerne et se tient chez nous comment trouver cela déplacé ?
Quelles sont vos attentes pour cette deuxième édition de la Nuit du Football Africain à laquelle vous êtes annoncé le 22 mai à Abidjan ?
Qu’on y soit nombreux, passent un bon moment de convivialité et contribuons à encrer cette cérémonie dans les têtes et l’histoire du football
Comment expliquez-vous que vous soyez aussi annoncé le 21 mai à Dakar à un autre événement semblable appelé la Grande Nuit du Football Africain ?
L’explication est d’autant plus simple que personne ne m’a parlé, à ce jour, de Dakar. Je n’ai eu ni contact ni invitation. C’est la légendaire légèreté africaine qui nous pousse à ignorer la honte et à banaliser l’immoralité
Vous êtes très apprécié pour votre grande capacité d’analyse. Pensez-vous sincèrement que les footballeurs africains réussissent leur reconversion ?
La reconversion est un problème universel et ne concerne donc pas uniquement les footballeurs. Les retraités du monde entier se sont posés la question de quoi faire la retraite venue.
L’apparition du métier et le niveau de développement de la société dans laquelle on vit font la différence avant que l’équation personnelle n’intervienne.
Vous comprendrez donc qu’en Afrique il n’y a pas que la reconversion des footballeurs qui pose problème mais leur retraite intervient beaucoup plus tôt dans la vie et de plus, pendant leur activité, ils sont connus et assez souvent aimés de beaucoup. Malheureusement, alors que j’ai évoqué trois facteurs plus haut, le footballeur africain n’a que son équation personnelle à faire jouer pour sa reconversion. Il faudrait, pour plus de réussite, que les fédérations et les pouvoirs publics s’impliquent davantage.
Avez-vous un coup de cœur pour une équipe africaine au Mondial ?
Ce serait à l’heure actuelle, ni plus ni moins que, du parti pris.
Pour un coup de cœur il faut être ....séduit . Il faut donc attendre de voir le début de la compétition pour risquer d’être séduit par l’une de nos équipes
À ce stade, Je leur souhaite à toutes une très belle Coupe du Monde.