C’est à l’occasion de la célébration de la journée de la liberté de la presse que le maire de la commune de Port-Gentil a décidé de renforcer d’avantage ses relations avec les journalistes présents dans la localité
Depuis 3 ans maintenant, le maire de la ville de Port-Gentil, Bernard Apérano se retrouve avec la presse pour partager quelques instants de bonheur et de réflexion afin de regarder vers un avenir commun : le rythme de développement de la cité pétrolière. «Je vous invite à faire votre travail sans verser dans la mendicité », a exhorté l’édile de Port-Gentil, Bernard Apérano. La liberté de la presse et la gouvernance ne s’excluent pas l’une de l’autre. En effet, la presse devrait être libre de surveiller, d’enquêter et de critiquer les politiques et leurs actions pour que la bonne gouvernance s’enracine.
Il y a plus de 10 radios et télévisions implantées à Port-Gentil et, une bonne fourchette de représentants de plusieurs médias. C’est un grand progrès comparativement à 20 ans en arrière où l’on dénombrait à peine deux radios locales (Radio Mandji et radio unité). L’accès à l’information reste encore tributaire de certains comportements. « Nous voulons briser certaines barrières autour de vous »,a souhaité le représentant de la presse, Serge Yakelé Mihindou ; quelques membres de votre cabinet nous voient comme des ennemis, a-t-il précisé.
Le développement est aussi entravé quand des journalistes font l’objet de pression et de manipulations politiques ou financières. Parmi les recommandations, il y a la mise en place d’un cadre d’accompagnement des professionnels de la presse : la création d’association des communicateurs.
