Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Législatives 2018 : la Coalition pour la nouvelle république persiste pour le boycott
Publié le lundi 28 mai 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
Coalition
© Autre presse par DR
Coalition pour la nouvelle République (CNR)
Photo: Jean Ping, Guy Nzouba Ndama et Casimir Oyé.
Comment


LIBREVILLE - La Coalition pour la nouvelle république (CNR) a appelé les populations de Kinguelé, quartier du 3e arrondissement de Libreville, à faire barrage à la tenue des élections législatives prévues cette année. Les proches de Jean Ping n’entendent pas voir se dérouler ce scrutin, alors que pour eux la présidentielle de 2016 reste d’actualité.

L’opposition, réunie au sein de la Coalition pour la nouvelle république (CNR), ne démord pas sur son ambition de boycotter les prochaines élections législatives. En dépit des critiques nourries qu’elle essuie ces dernières semaines par ses alliés favorables à la participation à ce scrutin, le week-end dernier, le clan Jean Eyeghe Ndong, Vincent Moulengui Boukossou, Fabien Owono Essono, Aimé Nzamba, et autres, n’a pas eu la détermination entamée.

Pour les proches de Jean Ping, la présidentielle n’est pas oubliée. « On ne peut organiser un dialogue pour se partager les postes, comme l’ont accepté les trois derniers entrants au gouvernement et vouloir passer à autre chose », s’est insurgé Eyeghe Ndong, s’exaspérant presque du manque de prise de conscience constaté chez les populations du quartier Kinguélé, un quartier réputé bastion de l’opposition.

Face à eux, les acteurs de la CNR ont voulu l’échange franc. Les analyses aussi pertinentes les unes que les autres, ont finalement donné lieu à une appréciation plus sereine de l’enjeu de ce boycott, appelé de tous les vœux par cette opposition dite radicale. « Ce n’est pas un jeu, nous sommes sérieux », a martelé l’ancien Premier ministre.

Répondant sans le dire à la critique jugeant improductive leur démarche, au prétexte qu’elle n’a jamais servi la cause de l’opposition lors de ses multiples essais, mais a plutôt laissé le champ libre à la majorité pour légiférer à loisir à l’Assemblée nationale, Mme Essomeyo a estimé que l’argument ne tient pas la route. Pour elle, certains membres de la CNR ont par le passé été députés pour le compte de l’opposition, mais n’ont rien pu faire pour freiner le passage de certaines lois désagrégeant la démocratie dans le pays.

AMM/SM/FSS
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment