Faute d’entretien, la nationale 1, voie de communication stratégique du pays, se détruit de plus en plus au nez et à la barbe du gouvernement qui semble avoir pris conscience trop tardivement du problème.
Après 40 ans de service, la nationale 1 vit très certainement ses dernières heures. Le laxisme de l’Etat dans l’entretien de cette voie de communication suscite l’étonnement de nombreux Gabonais. Indifférent devant la dégradation avancée de cette route qui pourtant permet au pays de brasser des millions par jour, le gouvernement de la République est le premier responsable de l’actuelle situation du fait de sa négligence. Ce qu’admet le nouveau ministre des Infrastructures, Christian Magnagna, qui reconnaît que « l’Etat a oublié d’entretenir la Nationale 1 ».
N’eût été l’incident enregistré à Four place, il y a quelques jours, jamais le sort de cette route n’aurait interpellé les autorités en place. Comme d’habitude nos dirigeants préfèrent plutôt guérir que prévenir. En atteste, les nombreux nids de poules et autres « cratères » sur l’axe Bifoun-Ndjolé et le manque d’entretien de cette route. Conséquence : les autorités prennent enfin conscience de l’ampleur de la situation. Pour le nouveau ministre, « il est question désormais de reprendre son entretien ». Quand donc vont reprendre les travaux d’entretien ?