LIBREVILLE - Mohamed Kokari Adamou et Nkono Hugues, respectivement de nationalité Nigérienne et Gabonaise, ont été interpellés, vendredi 25 mai, à Franceville et Okondja, dans le Haut-Ogooué (Sud-Est), pour trafic d’ivoire.
Les deux présumés trafiquants d’ivoire ont été arrêtés par des agents de la police judiciaire grâce aux informations et appuis de l’organisation non gouvernementale Conservation justice.
C’est aux environs de 11 heures que les membres de Conservation justice seront informés par un indic qu’une transaction d’ivoire va avoir lieu dans un hôtel de la place à Franceville. L’information sera aussitôt donnée au commandant de la police judiciaire pour dépêcher une équipe composée des éléments de la Police judiciaire, des agents des Eaux et Forêts, accompagné de Conservation justice sur les lieux afin de mettre la main sur les personnes soupçonnées.
Selon des sources proches de l’affaire, s’exprimant sous anonymat, l’un des trafiquants, Mohamed Kokari Adamou, d’une quarantaine d’années environ, était connu des services de renseignement de la police judiciaire de Franceville pour son implication dans les transactions d’ivoire dans la province du Haut-Ogooué.
Lors de la perquisition, 2 pointes d’ivoire sectionnées en 4 morceaux seront trouvées étalées sur le sol dans la chambre d’hôtel où Mohamed Kokari Adamou attendait le client pour écouler son butin d’un montant de 120 000 francs CFA le kilogramme. L’interrogatoire a démarré aussitôt, il va citer Nkono Hugues, domicilié à Okondja, comme étant le propriétaire de cette marchandise. Une équipe sera alors diligentée à Okondja où le présumé sera mis aux arrêts et conduit au poste de police de Franceville.
À l’issue de cette procédure d’enquêtes préliminaires, Mohamed Kokari Adamou et Nkono Hugues seront présentés devant le Procureur de la République pour répondre des faits de détention et commercialisation des trophées d’une espèce intégralement protégée.
Les experts de l’application de la loi faunique, expliquent que des présumés complices, notamment le chasseur, et le transporteur de l’ivoire saisie sont activement recherchés. Ils risquent jusqu’à six (6) mois de prison pour avoir violé les dispositions des articles 92, 274, 275 du code forestier.