C’est le journal d’influence La Lettre du Continent, dans sa livraison de cette semaine, qui l’annonce. Antoine Frérot (photo), président-directeur général du groupe français Veolia, serait désormais favorable à une solution à l’amiable dans le conflit qui l’oppose au sujet de la rupture du contrat de concession qui le liait au Gabon dans la production, la distribution, le transport de l’énergie électrique et de l’eau.
La guerre épistolaire que se livraient les deux partenaires, semble donc s’éclipser au profit d’une solution négociée, moins longue et plus bénéfique pour le groupe français, déjà en proie à de nombreux conflits juridiques dans divers pays, assure le journal.
Selon La Lettre du Continent, la volte-face de Veolia tiendrait aussi au fait que l’entreprise française souhaiterait à travers la négociation, éviter une requête en arbitrage, qui donnerait l’occasion aux juges d’entrer dans le cœur du problème. Ce qui pourrait rallonger indéfiniment la procédure.
Les autorités gabonaises qui ont souvent été favorables à cette solution, n’ont, selon le journal d’influence, manifesté aucune objection à ce retournement de situation. Car, affirme le journal, la conciliation entre les deux parties a débuté le 7 mai après la désignation des experts du groupe français. Les autorités gabonaises de leur côté, n’ont pas communiqué sur la qualité de l’équipe devant participer à cette conciliation.