Initié depuis maintenant 2 ans par la direction générale des Caisses de stabilisation et de péréquation (Caistab), la deuxième phase du programme «Jeune entrepreneur cacao et café» (Jecca) est sur orbite depuis le 16 mai 2018 dernier. Il a pour objectif d’impliquer la jeunesse gabonaise dans le secteur agricole.
En effet, ce programme est depuis quelques jours à sa phase de sélection des candidats dans sept provinces du pays. Il s’agit entre autre de l’Estuaire, de l’Ogooué-Ivindo, du Woleu-Ntem, du Moyen-Ogooué, de la Ngounié, de l’Ogooué-Lolo et du Haut-Ogooué. Par le lancement de cette deuxième phase, la Caistab entend dynamiser un secteur facteur de croissance économique.
De manière plus pratique, les 50 participants ont reçu chacun une superficie cultivable de 1 hectare dédié à la culture du café ou du cacao, en associant d’autres spéculations à l’instar de la banane plantain, du maïs et de l’arachide.
L’objectif est de plusieurs ordres notamment la sédentarisation des jeunes en milieu rural, l’amélioration des conditions de vie et lutter contre la pauvreté en milieu rural, tout en rajeunissant la population des exploitants agricoles. Pour le directeur général de cette entité, Ismaël Ondias Souna, il est nécessaire de favoriser le changement des mentalités de beaucoup de jeunes qui pensent, à défaut, que le bonheur et la réussite se trouvent en ville.
«Le programme Jecca s’intègre bien aux actes recommandés dans le Plan stratégique Gabon émergent et se veut une réponse adaptée à la problématique du vieillissement des planteurs et des plantations, à travers un ensemble d’actions qui visent l’insertion professionnelle des jeunes dans la culture du café et du cacao», indiquait-il lors de la clôture de la première phase de ce programme.
Lancé en 2016, par la direction générale des Caisses de stabilisation et de péréquation, ce programme vise, à travers de vastes réformes, la relance de manière durable de la filière cacao-café au Gabon.