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Gabon: Barro Chambrier dénonce la présidentialisation du régime d’Ali Bongo
Publié le lundi 21 mai 2018  |  Gabon Media Time
Alexandre
© Autre presse par DR
Alexandre Barro Chambrier, figure de proue des dissidents PDG d’Héritage et Modernité
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La décision de la Cour Constitutionnelle du 30 avril 2018, n’a pas fini de faire couler encre et salive. Parmi de nombreuses réactions d’hommes politiques et des leaders d’opinions, on compte désormais celle d’Alexandre Barro Chambrier, président Rassemblement héritage et modernité (RHM), qui à la faveur d’une conférence de presse qu’il a animé le mercredi 16 mai dernier, a fustigé la dérive présidentielle du régime Ali Bongo.

C’est devant un parterre d’hommes politiques de l’opposition et des représentants des médias, qu’Alexandre Barro Chambrier (ABC), a passé au peigne fin l’actualité politique du moment. Parmi les sujets brûlants, l’entrée au gouvernement de Michel Menga, et la prestation de serment des membres du gouvernement devant le président de la République, qui consacre à ce dernier une concentration énorme de pouvoirs.

Sans toutefois épargner la décision de la Cour Constitutionnelle qui a démi le gouvernement et exigé la nomination d’un autre responsable que devant Ali Bongo Ondimba, ABC, n’a pas manqué de relever l’incongruité d’un tel acte, éminemment politique, dont la focale serait le renforcement des pouvoirs d’Ali Bongo. «En mettant en demeure le président de la République de nommer un nouveau Gouvernement désormais responsable devant lui seul, la Cour n’a-t-elle pas substitué un régime présidentialiste à un régime semi-présidentiel ?», a-t-indiqué.

Le leader du RHM, a estimé par la suite que cette manœuvre vise tout simplement à faire main basse sur les autres pouvoirs que sont le judiciaire et le législatif. Bien qu’il n’ait proposé aucune solution immédiate pour faire face à ce qu’il considère comme une dérive «autocratique», le président du RHM, est cependant déterminé à amener son parti aux futures consultations électorales. Prévues pour cette année 2018. Sans doute, une manière pour cette formation politique, née à la veille des élections présidentielles de 2016 et qui est membre de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), d’enrayer la mécanique mis en place par le camp adverse.
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