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Un cadre administratif propose une taxe d’environ 11 000 FCFA pour financer l’entretien routier
Publié le vendredi 18 mai 2018  |  Gabon Actu
Effondrement
© Autre presse par DR
Effondrement de la route Nationale 1
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Franceville – Un cadre de l’administration provinciale du Haut-Ogooué, Christian May, expert en Intelligence économique, propose à l’Etat de mettre en place une taxe de 10 416 FCFA mensuels qu’il a dénommée ’’Routes 25’’, pour financer l’entretien des routes sur toute l’étendue du territoire gabonais, au cours d’un entretien accordé mercredi à Gabonactu.com, suite à l’effondrement de la route nationale N°1, à la lisière entre les provinces de l’Estuaire et de l’Ogooué maritime.

La semaine dernière les réseaux sociaux ont été inondés avec des images de l’effondrement de la route nationale N°1. Cette situation n’a laissé aucun Gabonais sensible sans réaction. Des commentaires de toutes natures ont accompagné ces images ; certains moins tolérants que d’autres.

C’est dans cette optique que l’expert en Intelligence économique a réagi en apportant une contribution qui pourrait aider le gouvernement à régler de façon durable l’épineux problème des routes au Gabon.

« Tous les mois, nous déboursons l’équivalent de 10 500 FCFA pour nous abonner aux chaines de télévision câblées, quelques fois plus pour certains privilégiés qui vont jusqu’à 40 000 FCFA mensuels. Nous pourrions faire la même chose pour nos routes. A seulement 10 416 F mensuels par véhicule, l’état pourrait se retrouver avec une cagnotte de 187,5 milliards de FCFA et le problème de routes est réglé ! », a affirmé Christian May.

Selon l’expert, le parc automobile gabonais pourrait regorger entre 800 000 et 2 millions de véhicules. Ce qui donne une moyenne d’environ 1,5 millions de véhicules en circulation.

Mais plus loin, il relativise. « Pour ne pas créer un sentiment d’injustice en pénalisant certains propriétaires de véhicules, la ’’Route 25’’ pourrait être appliquée autrement, selon les catégories des véhicules utilitaires, administratifs, commerciaux et engins », indique-t-il.

Ainsi, souligne-t-il, le coût applicable à chaque véhicule sera au prorata des chevaux ; donc de la puissance du moteur.

Selon lui, les véhicules utilitaires pourraient débourser 50 000 FCFA annuels ; 100 000 FCFA pour les véhicules d’administrations publiques ou privées ; 150 000 FCFA pour les véhicules de location de prestige, de tourisme ou de transport en commun et 200 000 FCFA pour les véhicules poids-lourds et engins divers.

« Avec une moyenne pondérée annuelle de 125 000 FCFA en fonction du nombre de véhicules recensés par la Direction générale des Transports terrestres et détenus par personne, nous pourrions évaluer les recettes annuelles générées par l’ensemble des véhicules au Gabon », souligne Christian May.

L’expert en économie pense qu’avec cette importante redevance, l’Etat gabonais pourrait relancer les anciens établissements du ministère des Travaux publics ; telles que l’Ecole des Ponts et chaussées, destinés à la formation des agents des TP, en terme de renforcement des capacités opérationnelles et de développement d’autres compétences en gestion durable des infrastructures, en intégrant d’autres corps de métiers comme l’archéologie, l’architecture et l’anthropologie.

Précieux Koumba
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