Le ministère de l’Education nationale a lancé, le 14 mai à Libreville, avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), un atelier de formation sur l’éducation en santé sexuelle.
Axé principalement sur la formations des formateurs, l’analyse des curricula et l’intégration des contenus dans les curricula, un atelier de formation sur l’éducation en santé sexuelle et reproductive a démarré le 14 mai à Libreville.
Initié par le ministère de l’Education nationale avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), l’atelier enregistre la participation des 30 agents de l’Education nationale. L’objectif est de «faire un état des lieux des contenus de la santé sexuelle et reproductive dans les curricula actuels du secondaire et de renforcer leurs capacités en vue de procéder au diagnostic des curricula du secondaire», expliquent les organisateurs.
Le représentant de l’UNFPA voit en cet atelier, une occasion de «revisiter les concepts de santé sexuelle et de la reproduction, complète en vue d’harmoniser les connaissances des éducateurs pour une meilleure prise en compte de questions dans les différents programmes destinés aux élèves du cycle secondaire», a expliqué Patricia Keba.
Prévu s’étaler jusqu’au 9 juin, l’atelier s’articule autour de 6 modules principaux. Les modules 1et 2 porteront respectivement sur la santé sexuelle et reproductive et les problèmes de SSR des adolescents et des jeunes. Pour leur part, les modules 3 et 4 concernent les violences en milieu scolaire au Gabon ainsi que les principes directeurs ESSR Unesco et transition primaire. Les modules 5 et 6 portent quant à eux sur les contenus ESSR intégrés dans les curricula et la présentation de l’outil Serat et l’analyse des curricula ESSR au secondaire.
Selon directeur général de l’Enseignement scolaire normale, «l’intégration ou la mise en pratique des ces curricula dans les programmes scolaires devrait intervenir au plus tard à la rentrée scolaire prochaine», a promis Blanche Reine Mebaley.