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87 agents licenciés par la Direction générale de l’Hôpital des instructions des armées d’Angondjé
Publié le mardi 15 mai 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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LIBREVILLE – 87 agents de la main d’œuvre non permanente de l’Hôpital des instructions des armées d’Angondjé (Nord de Libreville), ont été licenciés par la Direction générale de cet établissement sanitaire, alors que des assurances leur avaient été données quant à leur maintien au sein de la structure.

La Direction générale du nouvel Hôpital des instructions des armées d’Angondjé (Nord de Libreville), vient de licencier 87 agents de la main d’œuvre non permanente, alors qu’elle avait rassuré l’ancienne Direction générale du Centre hospitalier universitaire d’Angondjé (dissout) quant à leur maintien au sein de cette nouvelle structure.

Pour l’ancienne Directrice générale du Chu d’Angondjé, Alice Bertille Bikissa Nembe, que nous avons jointe au téléphone, ce lundi 14 Mai, elle a été surprise par cette décision de la nouvelle Direction générale lors de la passation des charges, le lundi 7 Mai dernier.

« C’est au cours de la passation des charges, que la nouvelle Direction m’a informée qu’elle n’avait plus l’intention de garder les agents de la main d’œuvre non permanente comme initialement prévu. Face à une telle décision, je ne pouvais rien faire », nous a-t-elle confié.

Mme Bikissa Nembe va alors, suivant les instructions de sa hiérarchie, élaborer un Plan social qui a été validé par le ministère du Travail, pour permettre à ses anciens collaborateurs de rentrer en possession de leurs droits.

« Lorsque j’ai appris que le personnel de la main d’œuvre non permanente allait être licencié, je me suis levée pour que leurs droits soient payés. Nous avons mis sur pied un Plan social et je me suis battue pour qu’il soit validé et payé », a soutenu Alice Bertille Bikissa Nembe, qui précise par ailleurs, que le délégué du personnel était informé de la situation.

Chose que dément Clément Gabin Moudjegou, le délégué du personnel. Pour ce dernier que nous avons rencontré au désormais Hôpital des instructions des armées d’Angondjé, c’est ce lundi 14 Mai 2018, qu’il a été informé de ce licenciement qu’il qualifie d’abusif.

« C’est en nous rendant à notre lieu de travail ce matin pour toucher nos différentes primes de Mars et Avril (prime de garde, prime de servitude, prime d’astreinte, etc.), que nous avons été informés par le secrétaire général du ministère de la Santé, Léonard Assongo, que nous sommes licenciés, et qu’un Plan social a été mis en place pour payer nos droits », a expliqué M. Moudjegou.

Venus pour toucher leurs différentes primes au même titre que le reste du personnel retenu, c’est plutôt leur solde tout compte, que les 87 agents de la main d’œuvre non permanente ont été forcés d’encaisser.

Pour en savoir plus sur ce licenciement, qui semble ne pas respecter la procédure dévolue par le Code du travail, nous nous sommes rapprochés de la Direction générale de l’Hôpital des instructions des armées d’Angondjé, qui n’a pas voulu nous recevoir au prétexte, qu’il fallait se rapprocher du ministre d’État en charge de la Santé.

JRB/ SM/FSS
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