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Législatives 2018 : l’opposition veut plutôt empêcher la tenue des législatives
Publié le mardi 15 mai 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Gabon Review par DR
Le RHM s’en remet à la CNR pour aller ou non aux élections législative
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Libreville - La Coalition pour la nouvelle république (CNR), regroupement de partis de l’opposition rangé autour de Jean Ping, appelle désormais les populations à empêcher la tenue des élections législatives, tout le contraire de l’appel au boycott jusque-là répandu.

Longtemps assimilée à un appel au boycott, la démarche de la Coalition pour la nouvelle république (CNR) se mue en empêchement de la tenue des élections législatives. Dans sa tournée inter quartiers où elle a jusque-là appelé les populations à boycotter les prochaines élections législatives, elle s’est invitée le week-end dernier, au quartier Derrière la prison, dans le 2eme arrondissement, pour encourager les populations à empêcher la tenue de celles-ci. « Au lieu de boycotter les élections, empêchons à tous prix la tenue des élections », a exhorté Aimé Nzamba de la CNR.

Ce changement de discours intervient au lendemain de l’entrée au gouvernement de certaines grandes figures de l’opposition membres de cette coalition. Pour Mme Essomeyo, Benoit Mouity Nzamba, Vincent Moulengui Boukossou et Aimé Nzamba, cette entrée n’est rien d’autre que de la trahison à l’endroit du peuple.

« C’est vous le peuple qui faites de ces leaders ce qu’ils sont aujourd’hui, et c’est encore vous qui pouvez les rendre plus bas que terre », a lancé Mme Essomeyo, précisant qu’un peuple constant et déterminé n’est jamais vaincu.

Pour les membres de la CNR, ces entrées au gouvernement ne visent qu’une seule ambition : fragiliser l’opposition. Les gabonais, ont-ils dit, n’ont pas l’intention d’oublier « la présidentielle de 2016 et les actes de barbarie du 31 août 2016 », a dit Mouity Nzamba.

« Ce que nous autres anciens avons accepté, les jeunes d’aujourd’hui ne l’acceptent plus », croit savoir Mouity Nzamba. En indexant le système au pouvoir comme leur adversaire commun, le président du Parti gabonais du progrès (PGP), a estimé que l’ennemi déterminera les Gabonais à choisir la stratégie qu’il faut.

AMM/SM/FSS
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