Une jeune gabonaise détenue en esclavage par son amoureux sans scrupules et remords, dans un village situé à 300km de Bamako au Mali, vient de retrouver sa liberté, a-t-on appris à Paris, auprès du ministre chargé des Gabonais de l’Étranger, Alexandre Désiré Tapoyo.
« Je reviens de Bamako pour aller délivrer une gabonaise détenue en esclavage à 300km de la capitale malienne », nous a confié le ministre chargé des Gabonais de l’Étranger, Alexandre Désiré Tapoyo moins bavard sur l'identité et l'âge de cette jeune étudiante.
Après le décès de son père il y a 4 ans, personne d'autre de la famille n’envoyait plus de l'argent pour permettre à la jeune gabonaise de payer non seulement ses études, mais aussi de subvenir à ses besoins vitaux ou tout simplement de rentrer au bercail. Pour survivre, elle s'est accrochée à « un bon parleur malien » qui a fini par débarquer avec elle dans son village.
« Elle a accouché un enfant dans ce village avant de passer des moments difficiles comme on le voit dans certains films d'esclavages », a ajouté le ministre des Gabonais de l’Étranger.
Selon lui, c'est l'actuel président des Gabonais du Mali avec d'autres compatriotes qui sont allés à la recherche de l'otage.
« Elle est très cachée. Le temps que l'Ambassadeur du Gabon en Côte d'Ivoire dont la juridiction couvre aussi le Mali lui établisse rapidement un laisser-passer. J'ai pris en charge son billet de retour au Gabon », nous a confirmé Alexandre Désiré Tapoyo.
Pour le ministre des Gabonais de l’Étranger, plusieurs de ses compatriotes passent des moments difficiles hors des frontières du pays et certains sont même en prison et ne savent plus à quel saint se vouer.