LIBREVILLE - Yohann Emeryc Moussadji Nzamba, consultant international en marketing de développement des projets a, au nom des plusieurs Petites et moyennes entreprises (PME) gabonaises, noué récemment des partenariats d’affaires avec la chambre de commerce d’industries et de services de Casablanca du Maroc.
Ces différents partenariats ont porté sur l’inscription sous peu de certaines PME gabonaises dont les noms n’ont pas été révélés, dans le site internet de la chambre de commerce du royaume chérifien pour une meilleure visibilité.
D’autres clauses essentielles sont relatives au renforcement de partenariat en termes d’assistance, de conseils, d’accompagnement et des démarches en vue de l’implantation très prochaine des entreprises marocaines au Gabon.
« Nous sommes très ravi de ces discussions fructueuses », s’est réjoui au terme des accords, Moussadji Nzamba, dans la capitale économique du Maroc. Il a indiqué au passage que ces partenariats gagnants-gagnants permettront à terme aux PME locales de se développer.
Le VRP qu’accompagnaient certains chefs d’entreprises gabonaises a paraphé ces accords avec Laila Raja, chef du département relations internationales et partenariats à la chambre de commerce d’industries et des services de Casablanca. Mme Raja était assisté de Rachida El Omari, administrateur département relations internationales et partenariats-ATA.
L’éclosion d’une grande partie des PME gabonaises est difficile. Ces sociétés ont du mal à obtenir les marchés. L’autre goulot d’étranglement reste le non financement de ces dernières par les banques implantées dans le pays. Ces institutions bancaires seraient pourtant en surliquidité. La raison souvent évoquée est le manque d’expertise de ces entreprises. Toute chose réfutée par la main d’œuvre locale qui fustige la main mise des entreprises majores (multinationales) sur tous les projets initiés au Gabon.
Les échanges des responsables des PME gabonaises avec ceux de la chambre de commerce d’industries et des services de la capitale économique du Maroc, visaient un autre but, celui de mettre en relation les entreprises gabonaises à celle marocaines. Il a été convenu de sélectionner les entreprises devant accéder au marché marocain au travers des appels d’offres.