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L’Union nationale exige l’organisation rapide des élections législatives
Publié le vendredi 4 mai 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
CASIMIR
© Autre presse par DR
CASIMIR Oye Mba, l`un des vice-présidents de l`Union nationale (UN), un parti politique de l`opposition
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LIBREVILLE - Le Vice-président de l’Union nationale (UN), parti politique de l’opposition gabonaise, M. Casimir Oye Mba, a souhaité, ce jeudi à Libreville, l’organisation rapide des élections législatives, de façon à permettre au mandat de la prochaine Assemblée nationale de débuter en septembre 2018.

‘’Nous demandons au Centre gabonais des Élections (CGE) de fixer rapidement la date des élections législatives, de façon à permettre au mandat de la prochaine Assemblée nationale de débuter en septembre 2018’’, a déclaré le Vice-président de l’Union nationale.

Il a ‘’exhorté ses militants et sympathisants ainsi que l’ensemble du peuple gabonais à demeurer déterminés en vue d’un changement à l’Assemblée nationale, au terme des élections législatives à venir’’. Selon lui, la tenue des élections législatives mettra fin à la crise institutionnelle qui prévaut au Gabon’’.

Par ailleurs, le Vice-président s’est dit inquiet quant à la gravité de la crise institutionnelle dans laquelle la Cour plonge le Gabon. ‘’L’Union nationale condamne la décision de la Cour Constitutionnelle. Elle s’alarme et s’inquiète de la gravité de la crise institutionnelle dans laquelle cette décision plonge le Gabon’’, a-t-il martelé.

Pour M. Casimir Oye Mba, ‘’la Cour aurait dû se limiter à constater la vacance de l’Assemblée nationale, et laisser le soin à l’autorité qui en a la compétence constitutionnelle de révoquer le Gouvernement et de prendre les mesures qui conviennent pour renouveler l’Assemblée nationale’’, a-t-il dit.

Il a poursuivi en indiquant qu‘’ en procédant ainsi, la Cour constitutionnelle instrumentalise l’impossibilité de contester ses décisions judiciaires, au service d’un bord politique connu’’.

Pour le Vice-président de l’UN, ’’il s’agit d’une décision politique et non juridique, qui marque manifestement la nouvelle position que veut occuper la Cour Constitutionnelle et son Président dans le nouvel édifice institutionnel’’.

‘’L’objectif visé était de parvenir à un nouveau report des élections sans être obligé de proroger de nouveau le mandat des députés. Il fallait éviter absolument de passer dans l’histoire comme « la Cour Constitutionnelle qui a permis trois prorogations du mandat des députés’’.

CSM/SM/FSS
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