Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Démission du gouvernement : Emmanuel Issoze Ngondet rattrapé par les lenteurs de son équipe?
Publié le jeudi 3 mai 2018  |  Gaboneco
Habitat
© Primature par DR
Habitat : Examen du projet de One Link Holding Group
lundi 19 février 2018. Le gouvernement évalue la mise en œuvre des projets immobiliers exécutés par le consortium One Link Holding. Photo: Le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet
Comment


Sommé de démissionner par la Cour constitutionnelle en raison de la non-tenue des élections législatives aux dates échues, Emmanuel Issoze-Ngondet, semble-t-il paye également pour son incapacité à relancer l’économie nationale comme tant vanté par le truchement du Plan de Relance Economique, PRE.

Arrivé en 2016 à la tete du gouvernement dans un contexte politico-économique tendu car marqué par une crise postélectorale sans précédent. A ce contexte politique bien difficile s’ajoute la crise du secteur pétrolier avec pour conséquence le repli de la croissance. Emmanuel Issoze Ngondet avait pour principales missions de rééquilibrer une économie nationale alors en berne via le canal du Plan de relance économique (PRE), d’organiser le dialogue politique et les élections législatives. S’il est vrai que « les résultats obtenues sont globalement positifs », du moins en ce qui concerne le PRE, au regard du saut quantitatif d’un certain nombre d’agrégats notamment le déficit budgétaire qui est passé depuis sa nomination de plus de 6% à 3%.

Une amélioration qui n’a toutefois pas permis au gouvernement d’organiser les législatives, et ce, après deux reports. Et pour l’opinion, on ne peut pas faire l’éloge d’un regain économique et avoir comme sous-entendu explicatif à la non tenu de ces élections, la question financière. Ce décalage explicatif est incompatible ! Plus incompatible encore d’autant plus que le bilan économique du Premier ministre sortant imprime une tendance acceptable de la viabilité financière du Gabon donc, des disponibilités financières a même de répondre à l’exigence républicain et institutionnelle autour de la question de l’élection des députés. A moins cependant, d’émettre une autre incompatibilité des chiffres avancés à la réalité des faits. Dans un tel cas, le peuple aurait été mené en bateau.

Michaël Moukouangui Moukala
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment