Suite à la décision ce 30 avril de la Cour constitutionnelle, de dissoudre l’Assemblée nationale, et d’appeler à la démission du gouvernement gabonais, Nicolas Nguema, le 4ème vice-président de l’Union et Solidarité, a, lors d’un entretien accordé à Gabon Media Time, déclaré que ce énième fait qui pourrait prêter à sourire en d’autre temps, inscrit plutôt notre pays au rang des nations les plus ridicules de la planète.
Le 4ème vice-président du parti politique Union et solidarité, Nicolas Nguema, estime que la soudaine dissolution de l’Assemblée nationale et l’appel à démission du gouvernement par la Cour constitutionnelle, est «un événement de plus qui inscrira notre pays au rang des nations les plus ridicules de la planète».
En effet, selon l’homme politique, «la légalité plus que douteuse de cette décision alliée à l’illégitimité des acteurs institutionnels à la manœuvre, démontre s’il en était encore nécessaire, l’amateurisme et l’incompétence de ces derniers».
«La Tour de Pise peut essayer de cacher son amateurisme en pointant le gouvernement de la dilettante Issozet Ngondet, rien ni personne ne lui permettra de cacher sa propre incapacité à faire respecter ses décisions. Car si le gouvernement a failli à son devoir, c’est d’abord et parce que les décisions de la Cour ont perdu l’autorité de la chose jugée propre à toute décision de justice» a-t-il poursuivi.
Sachant que la légitimité est la conformité à un principe supérieur qui, dans une société et à un moment donné, est considéré comme juste, Nicolas Nguema pense que cette soudaine décision de la Cour, incitera tous ceux qui ont à l’idée, de ne pas participer aux prochaines élections législatives, à prêcher davantage pour leur paroisse. «Participer ou non, là n’est pas le problème. La question aujourd’hui est de savoir s’il y a encore un Etat digne de ce nom dans notre pays. La réponse est bien évidemment NON», a conclu le candidat déclaré aux prochaines législatives.