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Crise institutionnelle: Dieudonné Minlama invite Ali Bongo à consulter la classe politique
Publié le mercredi 2 mai 2018  |  Gabon Media Time
Dieudonné
© Autre presse par DR
Dieudonné Minlama Mintogo, candidat à l`élection présidentielle gabonaise du 27 août 2016
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Le malaise institutionnel que traverse le Gabon préoccupe les hommes politiques de tous bords. Ainsi, plusieurs d’entre eux estiment qu’il revient au Chef de l’Etat Ali Bongo, garant des institutions, de se prononcer pour mettre un terme à la situation qui prévaut. Dans un entretien accordé à Gabon Media Time, à son cabinet, sis à l’ancienne Sobraga, le président d’Ensemble pour la République (EPR), Dieudonné Minlama Mintogo a tenu à donner ses pistes de sortie de crise.

D’entrée de jeu, le leader d’Ensemble pour la République a fait constater que les mandats des membres de plusieurs institutions sont arrivés à terme depuis longtemp notamment, celui des députés à l’Assemblée nationale, qui vient d’être dissoute par la Cour Constitutionnelle, celui des membres de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite et du Conseil national de la démocratie (CND), ou encore des Conseillers économiques sociaux et environnementaux (CESE) dont l’élection peine à être organisée.

Une situation qui suscite un malaise politique qui, pour Dieudonné Minlama Mintogo, nécessite l’intervention expresse du Chef de l’exécutif, Ali Bongo Ondimba. «Le président de la République ne peut plus rester insensible à cette situation de crise. Pour sortir de là il est important qu’il consulte la classe politique de l’opposition comme de la majorité pour qu’une solution politique soit trouvée», a-t-il relevé.

Cette implication du président de la République permettra, selon Dieudonné Minlama Mintogo de concilier la classe politique et de procéder au renouvellement des membres et des bureaux exécutifs de toutes ces institutions «de façon sereine, avec un chronogramme connu et accepté par tous pour remettre le pays sur les rails», a-t-il précisé.

«La situation incongrue du Gabon, nous impose nous acteurs politiques, que nos institutions soient fortes. Et pour le moment c’est par contre une situation de fragilité et d’incertitude qui surgit en ce qui concerne la situation actuelle», a-t-il souligné.

L’ancien candidat à l’élection présidentielle du 27 août 2016 appelle ainsi Ali Bongo Ondimba a prendre ses responsabilités en appelant à une concertation plus large, qui sera un gage d’apaisement et de retour à la légalité constitutionnelle.
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