LIBREVILLE - La FIFA a décidé de mettre la pression sur les clubs mauvais payeurs, en ramenant la demande de résiliation de contrat à deux (2) mois de retard d’impayés de salaires au lieu de trois (3) mois. Une situation qui permet aux joueurs de se libérer d’un club qui n’arrive pas à satisfaire ses engagements.
La fédération internationale de football association (FIFA) a décidé de réduire la durée de demande de résiliation des contrats entre le joueur et son club, pour motif d’impayés de salaires après deux mois. Le délai de trois mois sera ramené désormais à deux mois, mettant ainsi la pression sur les clubs considérés comme étant mauvais payeurs.
Autrement dit, un joueur peut demander la résiliation de son contrat si après deux mois, il n’est pas payé par son club. Cette mesure devrait entrer en vigueur à partir du 1er juin prochain, selon l’instance dirigeante du football mondial.
La décision a été motivée, selon la Fifa, par les plaintes récurrentes des joueurs à l’encontre des clubs qui ne respectent pas les délais de paiement des salaires. En effet, plusieurs clubs professionnels n’arrivent pas à s’acquitter des salaires des joueurs à temps, ils accumulent les mois d’impayés, causant des désagréments aux joueurs.
Ce phénomène se retrouve dans presque tous les continents, mais il est plus récurrent en Afrique et le Gabon n’est pas en reste. Les cas sont légions au Gabon. Depuis la mise en place du championnat professionnel, certains clubs gabonais enregistrent parfois plus de six mois d’impayés de salaires. Ils disent attendre la subvention de l’Etat qui arrive avec du retard. Une situation qui laisse penser parfois que les dirigeants de clubs font dans le détournement.
Les litiges sont souvent réglés par la ligue nationale de football professionnel (Linafp), l’association nationale des footballeurs professionnels (Anfp) et parfois ces litiges se terminent devant les juridictions judiciaires. Akanda FC, un club du national foot, première division gabonaise a été traduit en justice par certains de ces joueurs pour des salaires impayés.