Jusque-là très engagée dans des œuvres de bienfaisance, humanitaires et citoyennes, l’Association des jeunes volontaires émergents (AJEV) vient de s’ouvrir un nouveau chantier : celui de la lutte contre le chômage.
Cette nouvelle disposition a été déclinée le week-end dernier, à la faveur d’un séminaire d’échanges organisé en partenariat avec l’association Gabon 2025, et plusieurs autres mouvements associatifs et ONG locales.
Réunis autour de la problématique de «comment accompagner l’Etat et impacter le développement du Gabon en tant que parti politique, ONG, association ou membre de la société civile», les participants ont planché sur les mécanismes à mettre en œuvre, en vue d’un nouveau modèle de développement du pays.
Dans le cadre de la lutte contre le chômage, la formule proposée par le mouvement parrainé par le directeur de cabinet du chef de l’Etat, Brice Laccruche Alihanga, consiste en la mise sur pied d’un incubateur pour subventionner les projets initiés par les jeunes entrepreneurs gabonais.
De manière technique, explique Hercule Nzé Souala, le chef de la cellule de communication de l’AJEV, la plateforme conçue à cet effet, «permettra aux jeunes membres des associations, à porter des projets qui seront étudiés, validés ensuite accompagnés par des experts en entrepreneuriat, économie, agriculture, santé,… ».
Certes, la formule proposée par l’AJEV pour l’employabilité des jeunes est loin d’être singulière. Mais elle se veut néanmoins créatrice d’une approche participative des associations et autres ONG, aux efforts entrepris par le gouvernement pour essayer d’inverser la courbe du chômage.
Dans ce cadre, un appel à se faire identifier a d’ailleurs été lancé aux entrepreneurs en herbe, à cet effet.