Près de 3 semaines après le lancement officiel du mouvement Challenge nationaliste (CN), le 7 avril 2018 dernier à Sogatol dans le 5ème arrondissement de Libreville, les responsables de cette structure politique se sont retrouvés une fois de plus dans la même circonscription pour de procéder à l’installation de ses structures de base. Cette rencontre s’inscrit dans la volonté de ce mouvement de conquérir durablement le terrain politique.
En prélude aux prochaines élections législatives et dans l’optique de consolider son organisation, les responsables du mouvement Challenge nationaliste, notamment son president, Ghislain Ngui Nze, son vice-président, Amiss Kombo et plusieurs de ses membres du bureau directeur, sont allés au contact des populations de derrière l’hôpital de Melen dans le 5ème arrondissement de Libreville.
Fustigeant la marginalisation dont fait l’objet les jeunes de l’opposition comme de la majorité, les membres de Challenge nationaliste ont indiqué que la mise en place de leur mouvement avait pour objectif d’offrir à «la jeunesse et aux femmes un instrument propre à eux pour leur permettre de s’exprimer, réclamer et dénoncer etc au sein d’un cadre structuré et légal les maux qui minent leur quotidien». Ainsi, pour les Challengers, il est impératif d’implanter sur l’ensemble du territoire des structures de base.
«Nous procédons au départ à l’éveil de consciences pour susciter le changement de nos mentalités en l’exemple des jeunes qui vendent leur vote à certains hommes politiques véreux et qui exigent à ces derniers d’améliorer leurs conditions de vie», ont-il souligné.
Le président du Challenge nationaliste n’a pas manqué d’interpeller les jeunes et les femmes sur la nécessité pour eux de participer de manière efficiente au développement du pays en insistant sur l’application de la loi n°009/2016 du 5 septembre, fixant les quotas des femmes et des jeunes aux élections politiques et aux emplois supérieurs de l’Etat.
«Le rajeunissement de la classe politique s’impose pour avoir une nation juste. Nous comptons réclamer l’application de la loi fixant les quotas de 30% des jeunes et de 30% des femmes dans la gestion du FID sur l’ensemble des projets. Finis les intermédiaires entre les jeunes et le pouvoir», a martelé Ghislain Ngui Nze.