La présidente de l’Association solidarité internationale des femmes (ASIF), Victoire Lasseni Duboz a lancé samedi à Libreville une session de formation dédiée aux femmes pour la production de poissons salés, un aliment très prisé qui pourrait contribuer fortement à l’autonomisation de celles-ci.
À l’Arche de l’alliance, siège de son ONG qui a pour devise : « amour, solidarité et autonomisation », un maître formateur a montré aux apprenantes des techniques liées à la fabrication de poissons salés. Des mécanismes simples mais efficaces pour devenir un entrepreneur.
« Le poisson salé très prisé mais on l’achète cher (6000 le kg). Quand la femme l’apprendra à le faire seule, c’est sera une économie pour elle. Elle pourrait le faire pour elle-même, elle pourrait le faire pour le voisinage, elle pourrait le faire aussi à grande échelle », a expliqué Mme Lasseni Duboz, promotrice de ladite initiative, incitant les femmes formées à se constituer en groupe de coopérative pour faire de la production du poisson salé, une grande activité économique.
Outre la formation sur le poisson salé, les femmes ont également appris à fabriquer des yaourts et de la pâtisserie. Des « savoir-faire » pour une réelle autonomisation de la femme gabonaise, considérée à tort ou à raison comme une véritable paresseuse.
« C’est pour apprendre à la femme de ne pas être totalement consommatrice mais à produire maintenant », a-t-elle soutenu.