Le Parti pour le développement et la solidarité (PDS) tiendra un conseil exécutif ordinaire le 28 avril à Libreville. La rencontre portera entre autres sur le bilan annuel et les alliances à nouer, dans la perspective des prochaines élections législatives.
À quelques semaines de la tenue des élections législatives, le Parti pour le développement et la solidarité (PDS) affute ses armes. Le 28 avril à Libreville, le parti va organiser un congrès exécutif ordinaire pour élaborer une feuille de route dans le cadre de ce scrutin. Selon président du PSD, Séraphin Ndaot Rembongo, ces assises permettront de «se prononcer sur les mesures disciplinaires, mais surtout statuer sur les différentes alliances politiques à nouer en vue de préparer les futures élections législatives».
L’évènement enregistrera la participation des responsables des coordinations provinciales, départementales et communales du parti. Dans la perspective des futures alliances politiques, le PDS devrait certainement tendre la main à quatre formations politiques, grands bénéficiaires des retombées des accords d’Agondje : le Parti démocratique gabonais (PDG) d’Ali Bongo, le Parti social-démocrate (PSD) de Pierre-Claver Manganga Moussavou et Démocratie nouvelle (DN) de René Ndemezo’o Obiang.
Selon son président, Séraphin Ndaot Rembongo, «Le PDS est une formation politique dont l’idéologie politique est la sociale démocratie, il est ouvert à toutes les couches sociales éprises de solidarité et tout et particulièrement aux citoyens épris de paix». Les alliances se feront certainement avec les partis du «camp de la paix»