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Reprise économique : Espoir pétrolier à l’aube de l’an 2019
Publié le vendredi 27 avril 2018  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Les cours du pétrole ont à nouveau connu un recul
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Caracolant au-dessus de 70 dollars le baril ces jours-ci, le cours du pétrole est résolument à la hausse. Mais, a laissé entendre Emmanuel Issoze Ngondet, les répercussion de cette embellie ne pourront être perceptibles qu’à l’issue de l’élaboration de la prochaine loi de finances.

Caracolant au-dessus de 70 dollars le baril ces jours-ci, le cours du pétrole est résolument à la hausse. Mais, a laissé entendre Emmanuel Issoze Ngondet, les répercussion de cette embellie ne pourront être perceptibles qu’à l’issue de l’élaboration de la prochaine loi de finances.

Une aubaine pour le Gabon en 2019 : le baril de pétrole caracole à plus de 70 dollars. © Gabonreview/Shutterstock

Le baril de pétrole à 100 dollars n’est pas la norme, devrait-on marteler au pouvoir dit Emergent du Gabon qui en est visiblement à rêver béatement du temps béni du baril de pétrole à plus de 100 dollars. Les nouvelles ne sont pourtant plus aussi tristes que durant les deux dernières années : ce jeudi 26 mai 2018, les prix du pétrole montaient encore et le baril de Brent de la mer du Nord valait 74,52 dollars pour livraison en juin ; ce cours était en hausse par rapport à la clôture du marché boursier la veille.

Alors qu’Emmanuel Issoze Ngondet présentait aux médias, ce même jeudi 26 mai, le bilan, à l’an I, du Plan de relance économique (PRE), il a été amené a expliquer pourquoi la remontée du cours du baril du pétrole ne se ressentait pas sur l’économie gabonaise. La remontée du cours du baril de pétrole a, en effet, pris un tournant spectaculaire, dès novembre 2017, avec un baril de Brent s’échangeant au-dessus de 64 dollars et a atteint un point haut, à 70 dollars, dès la fin du mois de janvier dernier. Les répercussions sur l’économie gabonaise de cette «remontada», pour utiliser un mot bien connu des amateurs de football, ne sauraient cependant être perceptibles de suite, a expliqué le Premier ministre. Car, le budget en cours a «été élaboré sur une autre hypothèse du cours du baril de pétrole».

Présentant, en juin 2017 devant la Représentation nationale, le Plan de relance économique (PRE) du gouvernement, le Premier ministre avait en effet indiqué des hypothèses de production du pétrole pondérées à 10,7 millions de tonnes, avec un cours du baril fixé à 47 dollars pour les bruts gabonais. Avec le cours actuel, le baril de pétrole se vend à 27 dollars de plus. Une tonne de pétrole valant 7,33 barils, cela implique que 10,7 millions de tonnes de pétrole équivalent à 78 431 000 barils. À son niveau actuel, les 27 dollars de plus par baril rapporteraient, théoriquement, 2 117 637 000 dollars de plus à l’Etat Gabonais, environ 1145 milliards de francs CFA. Bouffée d’oxygène ou vent porteur ? En tout cas, le rêve, même si on est loin de la barre de 100 dollars le baril.

Une lapalissade : l’économie peu diversifiée du Gabon, quatrième producteur de pétrole en Afrique, dépend fortement du brut dont la baisse de plus de 50% du cours à partir de 2014, a réduit la capacité du gouvernement à mobiliser les recettes publiques et contraint l’Etat à réduire son budget. L’espoir est donc permis, mai ainsi que l’a expliqué Emmanuel Issoze Ngondet, «la répercussion de cette remontée du cours du pétrole sur notre économie, ne pourra être perceptible qu’après l’élaboration de la prochaine loi de finances», donc au début de l’année 2019, devrait-on déduire.

Le baril de pétrole à 100 dollars n’étant pas la norme, le Gabon devrait donc reprendre du poil de la bête en matière d’activité économique. L’on devrait garder à l’esprit que le 16 octobre 2009, au moment où Ali Bongo prêtait serment après avoir promis, durant sa première campagne électorale présidentielle, de mener le Gabon à l’émergence économique, le baril de pétrole était à 59 dollars. A plus de 70 dollars aujourd’hui, on devrait parler d’une aubaine.
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