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Sécurité : La CEDEAO et la CEEAC bientôt en conclave
Publié le vendredi 27 avril 2018  |  Gabon Economie
Réunion
© Autre presse par DR
Réunion préparatoire entre la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC)
0 avril 2018 à Lomé (Togo).
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Les deux espaces sous –régionales préparent un sommet conjoint sur la paix, la sécurité, la radicalisation et l’extrémisme violent qui devrait se tenir en juillet 2018.

C’est la teneur d'un communiqué publié à l'issue d’une réunion préparatoire entre la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) tenue le 20 avril 2018 à Lomé (Togo). Co-présidée par M. Robert Dussey, ministre togolais des Affaires étrangères et son homologue gabonais, Noel Nelson Messone, en leurs qualités de président en exercice du Conseil des ministres des deux communautés respectives, cette rencontre a permis de faire « un état des lieux de la situation sécuritaire ainsi que des initiatives déjà entreprises en vue de l’organisation de ce Sommet ».

Faut-il le rappeler, cette rencontre a été convenue lors de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement du COPAX à Yaoundé le 16 février 2015. Cette rencontre a également favorisé la prise des décisions concertées sur les objectifs, les thématiques, les résultats attendus et les modalités de sa préparation.

En effet, la tenue de sommet sur la paix, la sécurité, la radicalisation et l’extrémisme violent s’inscrit dans le cadre de la résolution 2349 adoptée le 31 mars 2017 par le Conseil de sécurité. Laquelle engage ces deux organismes onusiens ainsi que le Bureau des Nations Unies auprès de l’Union africaine (UNOAU) « à redoubler d’efforts pour appuyer les gouvernements de la région, ainsi que les organisations sous-régionale et régionales, afin de remédier aux effets des violences commises par Boko Haram et l’État islamique d’Iraq et du Levant (EIIL), sur la paix et la stabilité dans la région».

Notamment, en s’attaquant, conformément à la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies, aux conditions qui pourraient être propices à la propagation du terrorisme ainsi qu’à l’extrémisme violent qui peut constituer un terrain favorable au terrorisme ».
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