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Transport urbain : 243 bus de la Sogatra sur cale
Publié le jeudi 26 avril 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Autre presse par DR
Des bus de la Sogatra
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LIBREVILLE - Sur les 276 bus qui composent le parc automobile de la Société gabonaise de transport (Sogatra), seuls 33 bus sont opérationnels. Ce qui explique le manque criard des bus sur le circuit urbain de Libreville et ses environs.

L’absence de bus de la société gabonaise de transport (Sogatra) se fait ressentir au quotidien et c’est le constat fait par les usagers, qui empruntent ces bus de transport en commun pour vaquer à leurs occupations. Pour ces personnes qui empruntent les bus de la Sogatra, ils doivent s’armer de patience, car il faut attendre 45 minutes voir plus d’une heure, dans l’espoir de voir un bus stationner.

Pour les clients les plus pressés, ils sont obligés de subir la surenchère des taximen, qui augmentent les prix des trajets comme bon leur semble. Exemple, le trajet gare routière-PK 12 qui est habituellement à 300 cent franc CFA est souvent revu à la hausse, c’est-à-dire à 400 francs CFA. Une somme qui n’est pas à la portée de tous.

Cependant, qu’est-ce qui peut expliquer le déficit des bus de transport de la Sogatra sur les voies urbaines de Libreville et sa périphérie ? Pour répondre à cette préoccupation, nous nous sommes rapprochés du chef de service technique et maintenance de la Sogatra, M. Jonas Mouenga.

Selon ce dernier, cette situation est d’ordre technique. En effet, explique-t-il, « Sur les 276 véhicules dont dispose la Sogatra, seuls 28 sont opérationnels et font le transport urbain. Il y a également cinq bus qui sont à la charge du service commercial pour les locations ».

En nous référant aux arguments de Jonas Mouenga, il y aurait actuellement 243 bus qui sont en panne. Ce qui explique le manque criard de bus de transport dans les artères de Libreville et ses environs. S’agissant des pannes qui clouent les véhicules au sol, le chef de service technique et maintenance soutient, qu’elles sont de deux ordres : les pannes liées aux rotules de barres de direction et d’accouplement, et les problèmes de boites de vitesses qui sont les plus récurrents. Selon lui, sur les 243 véhicules non opérationnels, 33 ont des problèmes de boites de vitesses.

Néanmoins, indique Jonas Mouenga, les difficultés financières que traverse la Sogatra, ne permettent pas d’acheter à temps, les pièces mécaniques dont son service a besoin pour la réparation desdits bus. Un fait surprenant, quant on sait qu’en dehors de la subvention que l’État accorde chaque année à la Sogatra, cette entreprise a également des fonds propres générés par les bus. Comment comprendre qu’avec ces fonds, la Sogatra ne soit pas à mesure de payer des pièces mécaniques pour la réparation de ses bus ?

Une situation que devrait regarder de très près le nouveau président du Conseil d’administration, Alexandre Désiré Tapoyo, qui a également comme défis la relance optimale des activités à la Sogatra. Ce qui passe inéluctablement par le paiement des sept mois d’arriérés de salaires du personnel.

KOM/JRB/SM/FSS
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