LIBREVILLE – L’association Golden Women a ouvert officiellement, ce jeudi, à Libreville, la 2ème édition du Salon « Antô Business », sous le thème : ‘’Entreprenariat, véritable défi ou effet de mode’’.
Le Salon « Antô Business », espace d’échanges et de partages, a permis d’apporter de nouvelles perspectives aux femmes entrepreneurs, à travers les explications des intervenants qui ont également édifié l’assistance sur le talk 1 : L’entreprenariat, une solution au chômage ?
« Cette année, nous avons souhaité avoir un partenariat avec une institution publique afin que nous puissions apporter des réponses concrètes. C’est-à-dire d’avoir un profil de la femme entrepreneur gabonaise et résidente, d’avoir également quels sont les problèmes rencontrés dans le secteur, avoir des réponses sur la question dans l’écosystème qui devrait se réunir autour de la question pour pouvoir faire avancer le secteur », a déclaré Rose Guigui Ogouebandja, présidente de l’association Golden Women.
Précisant que « l’entreprenariat est une solution complémentaire à toutes les volontés mises en place pour booster l’économie. Si l’entreprenariat n’est pas présenté ici comme la solution miracle au chômage, il est toutefois cité comme une des réponses possibles pour réduire le phénomène ».
Le représentant de la marraine de cette 2ème édition, M. Boussougou a rappelé les initiatives menées par l’association Golden Women pour garantir toujours la place de la femme en tant que partie prenante de l’écosystème entrepreneurial.
« Le challenge est à portée de mains, femme entrepreneur, femme d’action, soyez rassurés que l’ANPI Gabon est votre partenaire et ne ménagera aucun effort pour vous accompagner à mettre en œuvre vos ambitions et de faire un créateur de richesse et acteur de développement par le travail que vous aurez à mener », a-t-il exhorté.
Intervenant dans le talk 1, Désirée Singatady, conférencière, a dit que l’entreprenariat féminin est une réponse aux problèmes de chômage aujourd’hui.
« Pour avoir été sur le terrain, nous pensons que l’entreprenariat prôné par les pouvoirs publics aujourd’hui, devrait être emphatique à la réalité. Etant ONG, nous sommes allés sur le terrain et avons pu constater que la vision de l’architecture entrepreneuriale, telle qu’elle est présentée aujourd’hui, n’impliquait pas ou ne suscitait pas l’adhésion de nos sœurs qui sont à l’intérieur du pays dont le niveau d’étude n’est pas le nôtre et qu’il faille à ce moment adapter notre discours, notre façon de faire à des réalités qui sont les nôtres », a dit la conférencière.
Au cours de cette première journée, les participants auront droit au talk 2 sur : la création d’entreprise et accompagnement : une relation nécessaire, suivi des formations.