La contribution de la filière forêt-bois à l'économie nationale est peu suffisante. Le ministre d’État chargé de la Forêt estime que pour accroître cette contribution, il faut donner un souffle nouveau à l'un des maillons faibles de la chaîne de valeur : l'administration.
C'EST hier, à Libreville, dans l'amphithéâtre du ministère de la Forêt, que s'est achevé l'atelier de renforcement des capacités des agents des services déconcentrés du ministère de la Forêt et de l'Environnement.
Concrètement, il s'est agi d'une formation en cinq modules destinés à doper les compétences théoriques des directeurs provinciaux, des chefs de cantonnements et de brigades, réunis deux jours durant à l'initiative du ministre d'Etat, Pacôme Moubelet Boubeya. Lequel estime que l'augmentation de la contribution de la filière forêt-bois à la formation du produit intérieur brut (PIB), actuellement de 4%, « n'est possible qu'avec des hommes et des femmes bien formés ».
D'où « l'opportunité d'apprendre et d'échanger pour améliorer les connaissances sur les domaines tels que les procédures administratives, les textes législatifs du secteur, les techniques de gestion des ressources humaines, la collecte des statistiques », a dit le ministre d'Etat chargé de la Forêt à ses collaborateurs venus des neuf provinces du Gabon.