Sous le haut patronage du président des Etats Unis du Mexique, Enrique Pena Nieto, Mexico a abrité la 1ère réunion de haut niveau sur la coopération au service du développement. Plateforme de discussion et puissant outil de mobilisation des volontés politiques nationales et supranationales, cette réunion s’est tenue les 15 et 16 avril derniers. Elle avait pour objectif d’évaluer les progrès accomplis depuis Busan en 2011 et de réorienter les initiatives de coopération pour le développement ou les propositions du Gabon ont été pris en compte par le ministre D’état de la planification et de l’économie de côté D’ivoire le porte parole pour l’Afrique a ses assise.
Plusieurs questions ont été débattues à l’occasion des 36 sessions spéciales et des 5 plénières organisées. La première question concernait les progrès accomplis depuis le forum de Busan qui lança le Partenariat mondial pour la coopération au service du développement. Le constat a été établi que des efforts substantiels avaient été consentis par les pays bénéficiaires en matière de renforcement des systèmes nationaux et de transparence. Mais, le partenariat inclusif semble assez faible, la coopération étant encore fortement orientée entre le Nord et le Sud.
C’est pourquoi les participants ont milité pour l’accélération du développement inclusif qui consiste essentiellement à impliquer davantage la société civile, le Parlement et le secteur privé au processus de développement. Ils ont également marqué leur attachement au renforcement du système fiscal afin de mobiliser davantage de ressources domestiques et de favoriser l’intégration régionale. L’appareil statistique et le système national de gestion des finances publiques ne sont pas en reste. Des mécanismes de reddition des comptes auxquels participeraient particulièrement la société civile et le Parlement sont aussi à mettre en place dans les pays bénéficiaires de l’aide au développement.
En substance, les participants ont réitéré le passage de l’aide publique au développement à la coopération efficace, paradigme qui avait été lancé en 2011 à Busan. Cette approche du développement est assortie du principe de redevabilité mutuelle qui met en valeur la responsabilité des partenaires.
Ces orientations devraient permettre de mieux aborder l’évaluation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et de relever le défi de l’éradication de la pauvreté sur la planète Terre.
D’éminents responsables ont pris part à cette réunion, soit plus d’un millier de participants en tout, dont le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, l’administrateur du PNUD, Helen Clark et bien d’autres encore. La délégation gabonaise, comprenant des représentants de l’administration, de l’Assemblée nationale, du Sénat, du secteur privé, de la société civile et des partenaires techniques et financiers, était conduite par le conseiller économique du Premier ministre et coordonnateur de la cellule de coordination de l’aide extérieure, Symolin Ondo Meto’o. Du président de la commission finance du parlement Eyamba Tsimat Maurice, du sénateur Charles M’ba du vice Président de la chambre de commerce Boussougou Moussavou Macaire, du représentant Résident du système des nations unis Mme Petrus Barry Evelyne du représentant des bailleurs au comité conjoint Oumar Tiello et de la société civile, Nicaise Moulombi en plus de Joseph Ibouili du ministère de l’économie gabonais.