Face à la recrudescence de l’occupation de certaines voies routières par des particuliers, le ministère des Infrastructures, des Travaux publics et de l’Aménagement du territoire, a annoncé récemment la mise en branle d’une opération de grande ampleur afin de libérer ces zones.
En effet, c’est par le biais d’un communiqué signé du secrétaire général du ministère des TP, Yolande Nyonda, que cette administration a interpellé les personnes qui occupent ou exploitent l’emprise des voies express, des échangeurs, des routes nationales, des routes départementales et des ouvrages d’art et assimilés afin que ceux-ci se rapprochent de la Direction général de l’entretien des routes et aérodromes pour justifier leurs situations.
En outre, le communiqué de ce departement ministeriel souligne que cette opération de libération du patrimoine routier de l’Etat est conforme aux disposition de l’article 9, alinéa 1 de la loi n°13/2003 du 17 février 2003 qui dispose que «toute occupation privative du patrimoine routier national est soumise à une autorisation préalable délivrée par les services compétents du ministère en charge des routes».
Il s’agira donc pour les personnes concernées de se conformer à la loi, «dans un délai de 15 jours». Par ailleurs, le ministère dirigé par Jean Pierre Oyiba, met en garde tous les réfractaires. «Passé ce délai, une opération de libération routier de l’Etat sera entreprise par les services compétents», précise le communiqué.