Depuis le 28 mars 2018, le personnel de l'Agence nationale de gestion et d'exploitation des infrastructures sportives et culturelles (Anageisc) observe un mouvement de grève. Lequel est largement suivi au stade de l'Amitié d'Angondjé, siège de cette entité, où toutes les issues sont fermées.
Situation semblable aux stades d'Oyem et de Franceville, ajoute une source ayant requis l'anonymat. A l'origine de ce débrayage, le non versement de quatre mois d'arriérés de salaires et la baisse des émoluments de tout le personnel, soit 130 agents, qui broient actuellement du noir, avec des loyers et la scolarité des enfants non payés, etc.
Conséquence de cette grève, le stade de l'Amitié d'Angondjé ressemble à une arène abandonnée : les palmiers d'ornement bordant les différentes allées ne sont plus entretenus, la végétation reprend progressivement ses droits sur la pelouse extérieure, etc. Sur place, ni le personnel, ni les membres de l'administration ne veulent se prononcer sur la question. Mais, une source digne de foi nous a indiqué, hier, qu'au vu de la détermination des grévistes, le mouvement pourrait se durcir si rien n'est fait dans les prochains jours dans le sens d'une sortie de crise.