LIBREVILLE - L’Ambassade de France au Gabon organise, du 9 au 14 avril à Libreville, une formation en vue de mieux lutter contre le trafic de stupéfiants, au cours de laquelle, environ trente officiers de l’Office central de lutte anti-drogue (OCLAD) et des services d’enquête et service de surveillance des douanes gabonaises ont reçu du matériel de travail pour venir à bout du fléau.
Au nom de la mission de lutte anti-drogue (MILAD) française, le commissaire Eric Joudelat a remis à l’OCLAD et aux douanes gabonaises une quinzaine de mallettes d’identification chimique de produits stupéfiants. Ce matériel vise à renforcer les cellules d’éveil anti drogues à travers le pays, y compris dans les zones portuaires et aéroportuaires.
A travers cette mission de formation et de remise d’équipements, la Direction de la Coopération Internationale (DCI) du ministère de l’Intérieur français souhaite contribuer, de manière concrète, à la lutte contre le trafic de stupéfiants (kobolo, drogues de synthèse), qui touchent les populations de plus en plus jeunes.
La formation a été centrée sur un enseignement proche du terrain, autour de deux axes prioritaires à savoir : les aspects modernes des techniques opérationnelles d’enquêtes (filatures, recherches des traces et des indices) et les caractéristiques spécifiques de la procédure judiciaire en matière de lutte contre les réseaux et les trafics de stupéfiants.
Depuis 2017, le trafic des stupéfiants au Gabon a vu l’arrivée d’une nouvelle drogue appelée communément « Kobolo » et consommée par des jeunes. Cette drogue fait des ravages dans les milieux scolaires, au grand regret des autorités, des enseignants et des parents d’élèves.
La formation a été dispensée par deux experts français issus de services de terrain de lutte contre les trafics de stupéfiants au sein des sûretés départementales de l’Essonne (91) et du Maine-et-Loire (49).