Le Syndicat des Professionnels de la Sécurité Sociale (SYPROSS), présidé par Richard Ndi Bekoung a organisé un point de presse hier, vendredi 13 avril courant à Libreville. Objectif : dénoncer l’attitude de la Directrice générale de la CNSS, Dr Nicole Asselé qui refuse la victoire du SYNAPROSS à l’élection du bureau national des délégués du personnel, organisée le 26 mars dernier.
Se considérant comme le vainqueur de l’élection du bureau national des délégués du personnel organisée le 26 mars dernier, avec une large majorité de 46 sièges sur les 53 sièges à pourvoir devant deux autres adversaires, le Syndicat des Professionnels de la sécurité Sociale (SYPROSS ) a signifié à la Directrice Générale son courroux.
Selon le président du SYPROSS, Richard Ndi Bekoung, ses camarades de deux autres syndicats engagés dans cette élection, (Ndlr : régie par l’arrêté 147 notamment en son article 16) ont reconnu sa victoire en attendant la publication des résultats officiels le 27 mars 2018. Grande a été sa surprise d’apprendre que la direction générale a finalement décidé d’organiser un second tour pour cette élection, et ce, alors que la loi ne l’autorise pas. A noter que le second tour intervient seulement en cas de trouble ou présence de bulletins blancs ou nuls importants. Ce qui a n’a pas été le cas pour ce scrutin.
« Les travailleurs se sont déplacé massivement nous avons compilé ici les résultats des différents procès verbaux des établissements de la CNSS qui donne vainqueur. Nous rappelons également que le PV est un document juridique qui a été signé par l’ensemble des parties prenantes, à savoir l’employeur, le président de bureau, l’accesseur et les syndicats qui ont présenté les candidats » a-t-il déclaré. Après avoir fait la compilation des résultats, le SYPROSS dit avoir obtenu 46 sièges sur les 53 à pourvoir, avec 1218 voix sur les 1720 inscrits. Richard Ndi dit ne pas se reconnaître dans les résultats publiés par la Direction Générale qui attribue à son syndicat 18 sièges.
« Nous avons fait un recours, nous avons demandé au Directeur Général de proclamer les vrais résultats, elle n’a pas répondu », dit-il. Selon le SYPROSS, le droit, rien que le droit doit s’appliquer pour le respect de l’expression démocratique des agents de la CNSS qui l’a plébiscité. « Nous avons voulu rester légaliste, mais nous constatons qu’il y a une volonté manifeste d’amener un climat morose dans la maison. Nous lançons un appel à l’endroit des administrations que nous avons écrit de régler cette affaire », a conclu Richard Ndi Bekoung.