Le ministre de l'Intérieur Lambert Noël Matha a appelé l'opposition à s'entendre sur les candidats désignés pour siéger au Centre gabonais des élections qui doit se charger d'organiser les futures élections législatives. Divisés sur la stratégie à adopter, une partie l'opposition dénoncent une diversion du pouvoir pour reporter le scrutin.
À quelques heures de la date butoir, fixée dans un courrier adressé mercredi par le ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha, l’opposition n’arrive pas à s’entendre sur le choix des cinq candidats à présenter pour composer le Centre gabonais des élections (CGE). Cette institution est censée organiser et fixer la date des législatives prévues à l’origine pour la fin du mois d’avril.
La majorité au pouvoir a d’ores et déjà désigné ses représentants à la CGE, mais l’opposition, qui a déposé quatre listes différentes, a jusqu’au vendredi 13 avril 18h pour s’entendre sur une liste unique.
« Ce n’est pas possible, nous n’arriverons à aucun compromis d’ici ce soir, il y a des partis dans ces listes qui ne sont pas vraiment de l’opposition, nous ne pouvons pas nous entendre avec eux », estime Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, porte parole de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) de Jean Ping, qui cite notamment la liste réunissant Parti social démocrate, Démocratie nouvelle et le Parti développement et solidarité dont est issu le vice-président Pierre-Claver Maganga Moussavou.... suite de l'article sur Jeune Afrique