Libreville – Le président du Syndicat des professionnels des mines (SYNAPROMINES), Chem Sylvestre Mezui m’Obiang a dénoncé jeudi lors d’une assemblée générale, des graves ingérences qui empêchent leur secteur de booster les activités pour ine finé, contribuer à hauteur de 30% dans l’assiette fiscale d’ici les prochaines années, conformément à la vision des pouvoirs publics.
« Il y a trop des ingérences internes comme externes qui minent l’activité minière dans notre pays », a fustigé M. Mezui M’Obiang, au cours d’une assemble générale tenue au sein de ministère de mine à libreville. Il a au passage menacé de mettre à nu dans les prochains jours les manœuvres sordides orchestrées par certaines personnes tapis dans l’ombre pour plomber le secteur de mine gabonais.
Les fonctionnaires du ministère des mines sont en grève générale illimitée depuis près de deux mois. Ils réclament la mise en place de la « régie de recettes », un système consistant à reverser la ristourne en termes de primes à tous les agents de mines, lesquels participent à la mobilisation des taxes et autres recettes liées à leur domaine.
Ils revendiquent également la prestation de serment de tous les agents contrôleurs de l’activité minière sur le terrain, conformément à la loi en vigueur. Toute chose qui ne se fait pas depuis des années, dit-on.
Avec ses 3,6 %, le secteur Mines est le 2ème contributeur dans le budget de l’Etat après le pétrole, 55%.
« Ce taux est trop petit, il faut réorienter la politique minière pour qu’on en arrive à 30% », a suggéré le syndicaliste.
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