LIBREVILLE- La ministre gabonaise de la Culture, Ida Reteno Assonouet a procédé lundi, à Libreville, à la mise en place du bureau qui sera chargé de concevoir et favoriser la création d’une véritable industrie culturelle au Gabon.
Cette structure aura pour entre autre, mission, de renforcer les capacités de gouvernance du ministère de la Culture, mais aussi de la professionnalisation des artistes gabonais, et des promoteurs des métiers de spectacles.
« Un appui conséquent aux acteurs culturels aux artistes, aux intellectuels pour leur permettre d’exprimer pleinement leur art et leur savoir, tout en assurant la protection de leur droit entant qu’auteurs. Les industries culturelles seront encouragées dans tout le pays », a déclaré Mme Reteno Assonouet, citant le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo qui place la culture parmi les priorités de son septennat.
Pour la ministre de la Culture, cette ambition du président de la République s’inscrit dans l’esprit de la convention signée entre l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et le ministère de la Culture.
Occasion pour le numéro un du département ministériel de la Culture de revisiter les relations entre le Gabon et l’OIF en matière de culture. Une coopération qui débute en 1970, année de création l’organisation à Niamey (Niger) qui s’appelait l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT).
« Cette relation fructueuse a abouti à la création à Libreville de deux campus numériques francophone installés à l’Université Omar Bongo (UOB) et à l’Université des sciences et de la santé (USS). L’OIF a également permis la mise en place d’un réseau de dix centres de lectures et d’animation pédagogique dans plusieurs localités de l’intérieur du pays », a rappelé la ministre, Réteno Assonouet.
Pour sa part, la directrice en charge de la diversité et du développement culturel à l’OIF, Fall Youm a indiqué que cette institution regroupant les pays ayant en partage l’usage de la langue française s’active à aider les pays membres à valoriser leurs secteurs culturels, en favorisant une véritable industrie économique dans ce domaine.
« La Francophonie s’est attelée depuis sa création à promouvoir la diversité des cultures et la structuration de véritable filières industries culturelles sous trois angles fondamentaux. Le soutien à la production et à la diffusion des œuvres culturelles, l’accompagnement des Etats qui le souhaite dans le renforcement de leurs instruments de politique culturelle, ainsi qu’au renforcement des capacités des opérateurs culturelles et leurs entreprises », a-t-elle expliqué.
