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Législatives 2018 : RHM partant !
Publié le mercredi 11 avril 2018  |  Gabon Review
Législatives
© Autre presse par DR
Législatives 2018: conference de presse du Rassemblement héritage et modernité (RHM)
Alexandre Barro Chambrier a officiellement annoncé, le 10 avril 2018, la participation de RHM à la prochaine élection législative.
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Alexandre Barro Chambrier, le président du Rassemblement héritage et modernité, a officiellement annoncé, ce 10 avril, la participation du parti qu’il dirige aux prochaines élections législatives, dont la date reste inconnue.

En attendant ou non, la décision collégiale qu’indiquera la Coalition pour la nouvelle république dirigée par Jean Ping à laquelle il appartient, le Rassemblement héritage et modernité (RHM) a décidé, le 10 avril dernier, de participer à l’élection législative, objet de toutes les controverses. L’annonce a officiellement été faite au siège du Rassemblement, en présence de certains présidents des partis alliés, et des secrétaires généraux.

«Il doit être clair, dans l’esprit de tous, que notre choix politique n’a rien à voir avec un quelconque adoubement prétendument implicite de la présidence de monsieur Ali Bongo Ondimba», a tenu à préciser le président du RHM, Alexandre Barro Chambrier, affirmant avec conviction que, l’opposition gabonaise est plus que jamais en mesure de remporter la majorité des sièges à l’Assemblée nationale et imposer ipso facto un schéma politique inédit dans l’histoire du Gabon, c’est-à-dire contraindre le pouvoir à une cohabitation.

«En renonçant à une entrée massive à l’Assemblée nationale, lieu et tribune d’expression par excellence, des différentes sensibilités politiques, de quel autre canal d’expression, l’opposition disposerait-elle désormais pour faire entendre et défendre la voix de ceux qu’elle représente ? De quel autre espace disposerait-elle pour faire entendre, dans le champ de la légalité républicaine, les attentes de l’écrasante majorité des Gabonais qui réclament à cor et à cri les changements qu’elle souhaite ? Ne réduirait-elle pas au silence tous ceux qui ont massivement apporté leurs suffrages à monsieur Jean Ping ?», a interrogé le président du RHM, en guise de réaction à l’endroit de certains partis politiques de la Coalition et certains compatriotes, au sein de la diaspora, qui expriment sans trêve leurs réserves quant à la transparence et la sincérité de ce scrutin dont la date de tenue est toujours attendue.

En effet, selon les responsables du RHM, le souvenir de la pratique du boycott dans un passé récent, révèle, à la lumière de l’expérience, une efficacité douteuse et ce serait toujours révélé infructueuse.

«Serait-il responsable de livrer sur un plateau en or 143 sièges de député, 80 sièges de sénateur, la totalité des conseils municipaux et départementaux entre les mains d’un parti ultra minoritaire et totalement discrédité ? Ce faisant l’opposition ne se ferait-elle pas complice du braconnage de l’élection présidentielle de 2016 et ainsi, n’achèverait-elle pas elle-même le processus de consolidation des pouvoirs usurpés et despotiques de monsieur Ali Bongo ?», a interrogé et souligné Alexandre Barro Chambrier.

Garantissant s’employer à défendre sans relâche l’idée que la reconnaissance du verdict des urnes et la restitution de ce qui a été dérobé à Jean Ping est leur première exigence de tous les instants, les leaders du RHM ont lancé un appel à toute l’opposition véritable, pour l’inciter à participer à ce scrutin dans l’unité et la concorde afin de montrer, une fois encore s’il en était besoin, à la face du monde que l’écrasante majorité des gabonais rejettent le régime d’Ali Bongo Ondimba.

«Mesdames et messieurs, chers compatriotes, monsieur Ali Bongo Ondimba, n’a pas gagné l’élection présidentielle du 27 août 2016. Bien qu’étant à la tête des services de l’Etat, il est illégitime. Nous avons voulu dire ce jour, devant la communauté nationale et internationale que notre parti, le Rassemblement héritage et modernité a décidé de poursuivre, à l’Assemblée nationale c’est-à-dire au sein d’une instance politique majeure où se prennent les décisions au nom du peuple souverain, le combat engagé en août 2016», a conclu Alexandre Barro Chambrier.
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